Dès notre arrivée en ce monde, nous devons forcément nous accommoder de notre milieu de vie et de ce que nous y recevons et
subissons.
Devenus adultes, qui a la responsabilité de sa vie, de son bonheur?
Non, ce ne sont plus ces parents qui nous ont aimés maladroitement. C’est à nous, comme adulte de couper, le cordon avec cette
misère intérieure et de se donner les moyens de générer un quotidien rempli de bonté et de tendresse ainsi, se « redonner vie »
différemment.
Ne nous trompons pas. Si nous ne prenons pas les chemins nous menant à la sérénité, la joie, le bien-être, etc. non, non ce n’est plus à cause… de nos manques d’amour antérieurs.
C’est nous, seulement nous, qui ne développons pas la conscience de cette prise en charge de ces parties blessées qui continuent de nous habiter. C’est nous, qui n’apprenons pas à les entendre, les accompagner, les transformer et nous aimer, car ce faisant nous nous amènerions sur la voie de la guérison. Ne nous leurrons plus.
Imaginons que nous voyons un ex-prisonnier se conduire comme s’il était toujours en prison alors qu’il est maintenant libre. Devant ce constat, que penserions-nous? Où est l’erreur?
S’asservir d’un passé souffrant en tant qu’adulte, c’est maintenant à nous de le faire.