Dans ce flot de changements, les adultes font face à différents défis à l’égard d’un projet de vie qu’ils souhaitent, tant d’un couple amoureux et d’une famille stable, au sein de laquelle grandissent leurs enfants dans la fraternité et la sérénité, lequel projet parfois ne se concrétise pas. À l’occasion, c’est aussi d’avoir un parent qui est à la maison afin de pallier aux tâches ménagères d’appor-ter à leurs enfants une attention en continu.
Ces idéaux et d’autres ne se réalisent pas, engendrant différents déchirements et émotions, dont la culpabilité.
Ce faisant, au lieu de faire face aux répercussions des choix nécessités par leur mode de vie, de bien les identifier, de les prendre en charge au mieux et de se mettre en paix avec les effets des décisions prises ou subies, car parfois les parents n’ont que peu de marge de manœuvre à l’égard de la gestion familiale, ces derniers laissent la culpabilité s’enraciner en eux.
Celle-ci, crée un autre problème, car en s’y soumettant les parents répondent à toutes les demandes des enfants. Ils oublient que le rôle d’un parent est de répondre aux besoins des enfants, non à leurs caprices, leurs envies et leurs fantaisies. De là, cette longue lignée d’enfants-roi qui prolifèrent lesquels ne seront pas
outillés pour répondre aux défis de la vie.