La douleur ressentie quand on a vécu une situation très enrichissante, visé un certain but, eu un désir, la volonté de…etc., et que tout se ferme devant soi ou se referme, est très forte. Elle se mesure à l’intensité, la vigueur des énergies et sentiments que l’on y a consacrés.
La tentation est forte de se replier sur soi, de ne plus vouloir rien entreprendre afin de ne plus avoir mal, car la douleur occasionnée par ce renoncement involontaire est affligeante. Nous avons envie de crier à l’injustice, à l’usurpation, au détournement. C’est comme un cri du cœur, qui vient marquer ce déchirement si intense qu’il est quasi au-dessus de nos forces.
De là, l’importance de faire un temps d’arrêt afin de permettre à sa peine de s’exprimer, d’être reconnue pour pouvoir graduellement se réconforter et se laisser ressentir à nouveau l’énergie de vie qui est toujours présente.
Un rituel est très à propos dans ces circonstances dans lequel à titre d’exemple, on peut symboliser « ce projet » qui a été ou ne
sera pas et l’enterrer avec décorum. Juste au-dessus, un petit arbuste ou une plante pourrait être mis en terre comme pour inviter la vie à reprendre de l’expansion en nous et se manifester bellement.
Observer notre plantation s’épanouir, nous rappellerait l’importance de ne pas se laisser tomber, car en chaque humain il y a un potentiel inestimable qui ne demande qu’à se dévoiler.
Les rituels, pourraient être dans bien des cas, plus bénéfiques que tout ce que l’on peut trouver en pharmacies.