C’est « confortable » d’avoir une étiquette, ça le soustrait à parfaire son devenir. Ainsi, il n’a qu’à suivre le chemin que l’on lui a tracé comme si cette voie était la sienne.
On lui dit : « qu’il est voué à un brillant avenir » ou « qu’il n’a pas de compétence », « qu’il est aimable » ou « qu’il est paresseux » et, il va généralement démontrer que ce qu’on lui a dit ou fait ressentir… est bien réel.
Le docteur Bernie Siegel, professeur à l’université de Yale a constaté selon des études faites sur des personnes souffrant d’un problème de personnalités multiples que celles-ci se transforment instantanément selon la personnalité adoptée et elles présentent des troubles comme le diabète, de la haute tension artérielle qui vont et viennent selon la personnalité du moment.
C’est donc dire que si on dit à l’humain que la lignée familiale est décédée de telle maladie, il aura tendance à l’attendre finalement. Qu’il est brillant comme son père ou son grand-père ou qu’il ne fera jamais rien de bon dans la vie comme un ou l’autre, il sera aussi enclin à aller dans ce sens, s’y croyant prédestiné.
Il en est ainsi pour chacun de nous à qui l’on a martelé une image. Quand on me dit, je veux savoir qui je suis. J’ai tendance à répondre tu
es et seras ce que tu veux devenir. À mon sens, cette réponse reflète davantage
la vérité que de poursuivre sur une identité qui est le fruit d’interprétation
d’autres humains.