Cette attitude d’évitement mène à toutes sortes de dérives dans nos relations.
Qui doit dire ce qui ne lui convient pas?
Qui doit refuser de participer à une situation qui est nocive ou qui risque de se dégrader au fil du temps?
Sans doute que la réponse qui vous vient spontanément est : C’est moi.
Et pourtant, la peur de perdre, de ne pas être reconnue comme une belle personne, d’être jugée intolérante, etc. se manifestent par des silences, des tolérances crasses lesquels donnent, le feu vert, à la personne qui est abusive consciemment ou non ou qui joue à être la victime souffrante des comportements de l’autre, jusqu’à ce qu’il y est éclatement et débordement.
Être suffisamment conscient de ce que l’on veut entretenir dans nos relations, du respect auquel l’on dit aspirer, requerra de vaincre les barrières de différentes peurs tant pour soi, que pour les autres. Pour ce faire, ceux et celles qui veulent se respecter devront s’impliquer dans ce processus.
Laisser faire, laisser dire, ce n’est ni un exemple à donner, ni un service à rendre ou à se rendre de tolérer ce qui ne valorise pas la vie sous toutes ses formes.
Enterrer une parole de positionnement constructive ne peut que mener à un quotidien en déclin.