Mais comment en faire un, me demanderez-vous?
En préparant, désherbant, déssouchant, semant et cultivant notre terre intérieure.
Cette pensée de Bouddha est selon moi, très parlante :« Nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »
Au fil de nos expériences, il est facile de prendre conscience de nos comportements. Donnons-nous le bénéfice du doute ou jugeons-nous sans appel? Sommes-nous rigides vis-à-vis soi et les autres ou avons-nous une réelle ouverture afin d’essayer de « comprendre » que tout, n’est pas clair et explicable si facilement?
Un jardin captivant se fait à partir de considérations tant pour soi que pour ce que les autres. Aussi, en partageant, en développant, donnant de la tendresse et en se demandant d’abord et avant tout, dans toutes situations litigieuses : « Qu’est-ce que je peux faire de différent? »
Quand nous agissons en conséquence et qu’il n’y a pas de déblocage, une deuxième question s’impose à mon sens : « Est-ce que c’est ce que je veux pour ma vie? »se rappelant que l’entêtement, n’est pas une vertu.
Un vécu plus serein se prépare d'abord en soi, par la suite l’ensemencement est plus sain et la récolte ne se fait pas attendre.