Au fil du temps, la tendance est souvent d’acheter la paix, de faire du déni, de rationaliser afin de se décharger face à une situation à régler. Les peurs s’étant manifestées comme celles d’indisposer un tiers, d’être moins aimé, de ne pas être à la hauteur, de susciter la colère de l’autre, des autres pour ne nommer que celles-là ont eu raison de la timide volonté de s’exprimer authentiquement.
Cependant, les personnes arrivées à un âge vénérable sont confrontées à d’autres situations, ayant la même teneur.
Pourtant, elles ont mis beaucoup d’énergie à maintenir la pression afin « qu’aucun coin de tapis ne se soulève ».
Elles se sentent maintenant davantage démunies, dépourvues, désemparées, car elles ont déployé tant et tant d’énergie afin de « tenir ça mort ».
Par ailleurs, le temps est venu de choisir soit : elles prennent leur courage à deux mains et règlent finalement les situations ou elles sombrent dans un désespoir profond devenant « victimes »de ceux et celles qui aujourd’hui leur présentent à nouveau ces problématiques qu’elles ont voulu enfouir et ne plus s’en soucier.
Cet adage qui dit « pourquoi remettent à demain ce que l’on peut faire maintenant » prend alors tout
son sens. Ne croyez-vous pas?