Vouloir prendre ce qui ne nous appartient pas tels un souci, un état, les complications qu'il vit quand les situations ne s'éclaircissent pas, n'est pas une manifestation de l'amour, mais bien un désir d'appropriation . Dans cette situation, au lieu de mettre notre énergie à entendre nos propres peurs et les dépasser, on veut faire disparaître le déclencheur. C'est non productif.
Quand on se sent responsable de l'autre alors que ce n'est pas un enfant, on lui envoie un message négatif. De plus, même si ce n'est pas notre intention, on fait de l'ingérence dans son monde intérieur ou extérieur.
En plus, si l'autre a quelque chose à nous dire face à ce qui ne lui convient pas, à lui de nous en faire part. Essayer de savoir ce qui préoccupe l'autre par toutes sortes de questions, nourrit nos propres ambiguïtés et déresponsabilise l'autre qui a une démarche à faire.
La culpabilité face aux humeurs de l'autre qui file un mauvais coton est davantage liée à une peur de perdre même si on croit qu'il y a en arrière de ce ressenti, de bonnes intentions. Nous nous mentons à nous-mêmes bien plus qu'on ne le pense.
Tant la culpabilité que de se sentir responsable de l'état de l'autre sont néfastes.
Pour s'en libérer, la visualisation est un moyen efficace. Faites-vous un scénario en voyant la personne qui vous préoccupe portant ce qui lui appartient, déposant sa charge quand il le juge à propos afin de prendre une pause et la reprend et la mène à destination. Soyez présent(e) à son arrivée et félicitez-le en lui faisant part de votre admiration.
Pour la culpabilité, quand il vous vient une idée en ce sens. Imaginez que cette pensée vous la mettez dans un ballon et vous couper la corde et l'a regardé partir. Ressentez le soulagement tout en vous répétant qu'il est possible qu'une personne ne se sente pas toujours bien en forme. Dites simplement à l'autre que vous voyez que quelque chose ne va pas et que s'il veut vous en parler, il est le(la) bienvenu(e).
Lundi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (7e de 8)