Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière
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La vitalité

27/11/2014

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Nous avons tous des réserves d'énergie. Qu'est-ce qui est en cause quand nous faisons face à l'épuisement?

Afin de savoir, je vous propose cette question éclairante soit:  Avec quelle intention, je fais ce que je fais?

La réponse à cette question établira l'origine du manque d'énergie amenant à l'épuisement.

Pour illustrer, quand j'entreprends un travail, un projet avec l'ambition de prouver de quoi je suis capable, la peur de me tromper, la  pression liée à la performance,  toutes ces motivations démontrent que je suis dans le pragmatisme. Cette voie mine notre réserve d'énergie ainsi que notre condition psychologique.

Quand je fais le même travail ou projet avec confiance, dans le plaisir, l'envie de partager mes talents laissant place à l'imprévu et à ma créativité, j'éprouve de la satisfaction ainsi la vitalité est au rendez-vous.

Profitons de la période des fêtes pour réfléchir à nos motivations. Nous aurons ce faisant, une boussole interne afin d'éviter le tarissement.

Que cette période qui se veut festive illumine votre coeur, vos émotions, votre énergie de tout ce qui vous donne envie de célébrer la vie et partager le meilleur qui vous habite.  

Si le blogue revient, ce sera le 7 janvier 2015. Je remets cette opération en question puisque les réflexions partagées semblent susciter, peu d'intérêt. Merci à ceux et celles qui ont été présents à ces billets, ayant comme but, de contribuer à ce que chacun de nous devienne de meilleures personnes tant pour soi et que pour les autres.

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 Le verre d'eau

26/11/2014

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Je vous partage ce texte que j'ai reçu par courriel puisque je le trouve cette métaphore très ingénieuse.

Une psychologue marchait vers le podium tout en enseignant la gestion du stress à un auditoire averti.

  Comme elle a soulevé un verre d'eau, tout le monde s'attendait à la question du verre à moitié vide ou à moitié plein. Au lieu de cela, avec un sourire, elle demanda:

Combien pèse ce verre d'eau?

  Les réponses variaient de 8 à 20 onces.  Elle a répondu: "Le poids absolu n'a pas d'importance. Cela dépend de combien de temps je le tiens."

  Elle a expliqué: si je le tiens pendant une minute, ce n'est pas un problème. Si je le tiens pendant une heure, j'aurai une douleur dans le bras. Si je le tiens pendant une journée entière, mon bras sera engourdi et paralysé.

  Dans chaque cas, le poids du verre ne change pas, mais plus longtemps je le tiens, plus lourd, il devient.

  Le stress et les inquiétudes dans la vie sont comme ce verre d'eau. Pensez-y pendant un moment et rien ne se passe. Pensez-y un peu plus longtemps et ils commencent à faire mal. Et, si vous y pensez toute la journée, vous vous sentez paralysés, incapables de faire quoi que ce soit. 

  Pensez donc, à déposer votre verre.

  Jeudi: la vitalité

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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (8e de 8)

25/11/2014

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Vouloir être apprécié, reconnu à tout prix. Chercher la reconnaissance à tout prix,  nous détourne d'une valeur importante à manifester au quotidien, soit l'authenticité.

 

La détresse de l'humain est de plus en plus manifeste ces années-ci. Après 25 ans de travail en relation d'aide, je peux en témoigner. Elle vient du fait que l'être humain est étranger à lui-même. Il se nourrit de ce que les autres lui donnent et n'existe que par ça. Dans ces conditions,  il ne peut échanger un amour véritable n'étant pas connecté à son individualité.  Aucune relation sincère n'est possible.

Il est vrai que de nous adapter aux orientations des adultes voulant plaire et être reconnus furent parmi nos premiers apprentissages. Ce faisant,  nous n'avons pas cultivé nos propres lignes de conduite. De sorte que maintenant,  un défi se propose, soit de se soustraire à la           "toute-puissance"  du regard extérieur. Il est devenu impératif en raison du pouvoir que nous continuons de lui accorder.

Pour progresser, il s'agit d'aller vers un horizon élargi lequel nous permet d'entrevoir notre beauté, celle qui est unique en son genre et fait évoluer nos relations. Avec un peu de pratique, cette ouverture nous affranchira de la recherche insensée de reconnaissance d'autrui.

Chaque soir, imaginons en faisant le  récapitulatif de notre journée que nous observons un clone de nous, au travers une lunette d'approche lumineuse. Nous constatons tout ce qui nous rend fiers au travers ses agissements. Nous nous approchons de lui, d'elle, en le félicitant. Nous lui faisons l'accolade, lui signifiant que nous sommes heureux qu'il, qu'elle, fasse partie de notre univers.  

Ainsi, nous construirons une assise nous permettant de nous découvrir, de développer notre caractère unique. Apprécier notre devenir, l'offrir et  nous soustraire de la servitude liée à l' approbation extérieure.    

 Mercredi: le verre d'eau

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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (7e de 8)

24/11/2014

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Se critiquer pour tout. Comment peut-on espérer que les autres nous aiment si nous nous méprisons? C'est comme de dire "moi, j'ai pas d'allure, mais toi, aime ce que je te propose soit    -mon sans allure- ".

On ne peut demander aux autres de faire ce que l'on ne fait pas pour nous-mêmes.  Bien sûr, ces autocritiques sont relatives à notre histoire de vie. Ce vécu qui nous a laissé le sentiment de ne pas être de belles personnes. Le meilleur moyen pour changer est de se débarrasser des moules qui nous ont modelé. Ainsi, nous ne donnerons pas raison à ces personnes inconséquentes qui nous ont laissé des sentiments trompeurs.

  Déterminons ce que nous voulons devenir sur papier, lisons souvent cette description, laissons-nous pénétrer par ce devenir. Emmagasinons nos changements d'une façon qui nous convienne et qui soit visible. À titre d'exemple:  imprimons ou dessinons un arbre sans feuille, au fur et à mesure de nos petits pas vers notre devenir, dessinons des feuilles (une et une autre), de nouvelles branches, etc.  Ce faisant, tout deviendra stimulant et concret. Rappelons-nous que pour avoir l'aide de notre subconscient, les images sont plus efficaces que le raisonnement.  Soyons fiers de ce renouveau.

  Quand nous dévions de notre route, apprenons de l'expérience qui nous a désorientés et continuons vers du meilleur. Demandons-nous: comment pouvons-nous faire dorénavant pour mieux traverser ce genre de situation? nous aurons des pistes de solution. À nous de les appliquer le moment venu.

  Le moyen le plus sûr de ne pas apprendre de nos expériences est de se trouver "de bonnes raisons" justifiant notre comportement. Quand on dit vouloir changer, soit on s'y emploie et l'on accueille progressivement ce nouveau moi ou l'on se déresponsabilise et l'on reste dans nos vieux moules. Le choix est nôtre.  

  Peu importe, d'où l'on part, il est toujours possible de se métamorphoser. Les premières actions, pour ce faire,  sont de nous considérer et de nous traiter comme une personne qui fait son possible. Cessons de nous dénigrer, rien d'utile ni de positif ne va ressortir de cette dévalorisation.

  Tout changement commence par une décision. Une fois prise, à nous de refuser tout ce qui met en péril cette nouvelle résolution que l'empêchement vienne de soi ou des autres. 

  Soyons accueillants avec nous sans être complaisants.

  Rappelons-nous aussi que l'on peut facilement se fuir en invoquant ce genre de croyance "j'suis pas capable".  Quand on veut vraiment on peut tout le temps. Le changement profond ne se fait pas en un tour de main.  Par ailleurs, la mise en pratique rigoureuse de ce qui construit notre nouvelle réalité finira par fièrement s'imposer.

Mardi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (8e de 8)  
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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (6e de 8)

20/11/2014

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  Se sentir facilement coupable et responsable de l'état des autres.  Imaginons que l'on se promène avec quelqu'un qu'on apprécie lequel porte une charge. Que l'on veuille le lui enlever, qu'on file "cheap" parce que nous on voyage plus léger. Que l'autre ne nous demande rien. Que l'on insiste pour prendre sa charge encore et encore. Le message qu'on lui enverrait ressemblerait à "Sans moi, tu ne peux arriver à t'en sortir donc ne te fais pas confiance". De plus, pendant que l'on est préoccupé par notre vouloir prendre sa charge, nous n'avons pas une qualité de présence relationnelle avec cette personne.

Vouloir prendre ce qui ne nous appartient pas tels un souci, un état, les complications qu'il vit quand les situations ne s'éclaircissent pas,  n'est pas une manifestation de l'amour, mais bien un désir d'appropriation . Dans cette situation, au lieu de mettre notre énergie à entendre nos propres peurs et les dépasser, on veut faire disparaître le déclencheur. C'est non productif.

Quand on se sent responsable de l'autre alors que ce n'est pas un enfant, on lui envoie un message négatif. De plus, même si ce n'est pas notre intention, on fait de l'ingérence dans son monde intérieur ou extérieur.

En plus, si l'autre a quelque chose à nous dire face à ce qui ne lui convient pas, à lui de nous en faire part. Essayer de savoir ce qui préoccupe l'autre par toutes sortes de questions, nourrit nos propres ambiguïtés et déresponsabilise l'autre qui a une démarche à faire.

La culpabilité  face aux humeurs de l'autre qui file un mauvais coton est davantage liée à une peur de perdre même si on croit qu'il y a en arrière de ce ressenti, de bonnes intentions. Nous nous mentons à nous-mêmes bien plus qu'on ne le pense.

Tant la culpabilité que de se sentir responsable de l'état de l'autre sont néfastes. 

Pour s'en libérer, la visualisation est un moyen efficace. Faites-vous un scénario en voyant la personne qui vous préoccupe portant ce qui lui appartient, déposant sa charge quand il le juge à propos afin de prendre une pause et la reprend et la mène à destination. Soyez présent(e) à son arrivée et félicitez-le en lui faisant part de votre admiration.

Pour la culpabilité, quand il vous vient une idée en ce sens. Imaginez que cette pensée vous la mettez dans un ballon et vous couper la corde et l'a regardé partir. Ressentez le soulagement tout en vous répétant qu'il est possible qu'une personne ne se sente pas toujours bien en forme. Dites simplement à l'autre que vous voyez que quelque chose ne va pas et que s'il veut vous en parler, il est le(la) bienvenu(e).

Lundi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (7e de 8)

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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (5e de 8)

19/11/2014

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Chercher toujours l'approbation des autres. Souhaiter la reconnaissance de ses pairs est fréquent. Il y a dans celle-ci une confirmation, une attestation qui fait du bien.

Là où le problème se situe, c'est quand nous n'avons pas de balises internes nous permettant de faire nos propres évaluations et que nous donnons le crédit au jugement porté par les autres qui soit réel ou supposé. Enfants, nous avons besoin de nous faire guider. Adultes, nous avons besoin d'user de notre discernement, de faire au meilleur de soi-même et de nous engager  authentiquement dans nos actions. Avec notre bonne volonté et notre savoir-faire, nous ne pourrons prédire le futur donc ne pas toujours prendre la meilleure décision, ni satisfaire des critères démesurés et encore moins plaire à tout un chacun . Cependant, nous pouvons nous engager à agir librement, respectueusement avec ce que l'on sent vrai.

Nous sommes le sujet de nos propres actions, quand nous essuyons du mécontentement ou de la déception, il nous appartient de faire un bilan de ce qui a été afin de voir ce qui pourrait être améliorer le cas échéant. Quand c'est identifié, on fait au meilleur pour rectifier. Par la suite, on l'enregistre comme une expérience qui nous a appris.

Parfois, il sera impossible d'accéder à la demande de l'autre, à nous d'être clairs et de le dire franchement au lieu de laisser entrevoir que peut-être que... Chacun a le talent d'être soi-même. À nous, de l'exercer.

Le soir, nous pouvons faire une rétrospective de la journée. Reconnaître la détermination, le courage, la créativité, etc. que nous avons manifestée tout au long de nos activités. Les engranger symboliquement afin de bien nous en imprégner. Donnons-nous la permission de ne pas toujours répondre aux désirs des autres, ça nous rendra la vie plus simple et ça  nous dégagera d'une tension malsaine. À nous de nous reconnaître comme ayant de la valeur. Dans les écrits, on dit que les Grecs se consolaient en se disant: "Rappelle-toi que tu es né humain!" On peut s'en rappeler aussi.  

Quand on fait comme le lapin qui au lieu de se sauver fixe le serpent, en guettant et attendant des signes d'approbation des autres, on se fait dévorer comme le lapin . C'est à chacun de nous adulte de décider de la place que l'on donne à ce qui vient de l'extérieur.

Jeudi:  Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (6e de 8)
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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (4e de 8)

18/11/2014

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Ne pas oser dire -non-  quand quelque chose ne nous convient pas. Les raisons sont nombreuses à cette peur de dire non, quand quelque chose ne nous convient pas.

Nier ses propres désirs, les rejeter témoigne d' une grande agressivité, dirigée vers soi. Cette énergie qu'est l'agressivité pourrait être très profitable et servir à régler ce qui a besoin de l'être en se connectant à son moi profond.


Cette négation de soi est aussi la manifestation d'une peur des conflits inhérents à la vie puisque nous sommes différents donc ils sont inévitables.  Ces refoulements sont comme des "pierres tombales" internes portant l'épitaphe "ici gisent des singularités d'une personne unique qui ne seront jamais partagées, malheureusement". Cependant, elles ne demeureront pas lettre morte.

La peur ne s'efface pas avec le temps, elle fragilise. Plus on tarde à y faire face plus elle exerce son dévolu sur soi. C'est en faisant face à la peur que l'on reprend du pouvoir. Une personne qui -ne se définit pas- deviendra de moins en moins digne d'intérêt. Elle sera comme une toile chauffée par les rayons du soleil et perdra ses couleurs. Ce qu'on verra d'elle, sera une pâle copie de ce qu'elle pourrait être. Tout le monde est perdant.

Il n'y a pas de baguette magique qui fera disparaître la peur, mais en arrière de celle-ci il y a un désir d'avoir des relations saines, de se respecter, d'établir clairement ses limites, etc. En clarifiant notre intention, on peut identifier ce qui est voilé: audace, confiance, capacité d'autodérision, sécurité, détermination, etc. Une fois identifiée, on retourne dans nos expériences antérieures dans lesquelles se trouverait ce qu'on ne retrouve plus. On revit ce moment et quand l'on ressent - l'audace, à titre d'exemple,- on prend une grande respiration, laissant chacune de nos cellules s'en imprégner tout en joignant le pouce et l'index, comme pour réactiver un bagage d'acquis. On peut ainsi, aller en chercher une autre et une autre ressource et les empiler.

Par la suite, quand viendra un moment ou on veut dire non, on accueillera la demande -en remerciant  la personne d'avoir pensé à soi à titre d'exemple-  puis, on serrera notre pouce et notre index pour activer, l'ancrage (ce bagage d'acquis) et on osera dire non.
Au commencement, ce sera un peu sollicitant tout de même parce que la peur n'aime pas perdre sa main mise sur soi. Toutefois, en revenant à notre intention,  aidées de l'activation de ce bagage d'acquis, nous pourrons inscrire sur notre tableau des victoires: 1 pour moi et 0 pour la peur.


Établissons graduellement un record et  la peur aura de moins en moins d'emprise sur nous. Mercredi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (5e de 8)

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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (3e de 8)

17/11/2014

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-Encaisser quand on est exposé aux critiques en se disant: qu'on a la couenne dure donc que ça ne nous dérange pas. C'est un leurre qui fait écran à la peur d'être dans une relation vivante.

Être en relation signifie prendre le risque de blesser et d'être blessé.  

Vous êtes une personne unique qui a un mode de fonctionnement. Parfois ça dérange. Ce qui ne veut pas dire que vous êtes dans l'erreur, mais parfois vous l'êtes c'est pourquoi,  il est primordial  de recevoir les remarques comme des informations.  

Qu'en faire?

L'autre me perçoit comme ceci, comme cela...si ce n'est pas clair, demandez-lui ce qui l'amène à cette perception. Par la suite, imaginez un écran cinéma. Voyez la situation qui vous a été décrite. Vous êtes spectateur/observateur ayant un sens critique. Les personnages sur l'écran, vous les imaginez comme si c'était d'autres qui vivent la situation qui vous a été reprochée, en agissant comme vous avez agi.  

En tant qu'observateur, changeriez-vous quelque chose? Si oui.  Sur quoi, auriez-vous pu porter votre attention afin de vivre cette situation autrement?

1-) Revoyez la scène de la manière dont vous venez de l'imaginer. Est-ce  une meilleure façon? Si oui. Vous vous félicitez. Sinon, réajuster, revivez, jusqu'à être fier de cette amélioration.

Quand c'est O.K. pour vous, prenez un moment pour vous en ressentir la satisfaction, c'est merveilleux vous développer davantage de maturité relationnelle. Quand vous ressentez de la fierté, votre cerveau enregistre plus facilement ce nouveau comportement. Quand vous aurez à faire face à une situation similaire, votre cerveau vous présentera cette nouvelle "option-réponse"  puisqu'il a enregistré votre satisfaction quand vous l'avez vécu à partir de l'écran cinéma.  Présentez des excuses à la personne avec qui vous avez eu le comportement initial,  sans vous culpabiliser ni vous justifier, soyez sincère.   2-) Si vous avez été à l'écoute de la critique (information) de l'autre et qu'après réflexion, vous êtes toujours en accord avec votre comportement. Laissez simplement cette critique (information) de côté. Exprimez à l'autre que vous êtes désolé de son désaccord, mais en y regardant bien, votre comportement a été fidèle à votre vérité.

3-) Si cependant quelqu'un vous critique en vous dénigrant ou avec colère. Dites-lui que vous êtes une personne parfaitement capable de comprendre, vous êtes intelligente et réceptive. Invitez-le à vous parler autrement . Faute de quoi, quitter la pièce sans un mot.

Une fois à l'extérieur, dites à cette partie de vous qui dans le passé a  manqué de reconnaissance et de respect, que maintenant vous êtes là pour elle. Que dorénavant,  vous vous assurerez d'avoir des relations vivantes. Que vous veillez à vivre votre vie dans le respect. Cette partie de vous peut vous faire confiance.   Le respect de soi est sous votre entière responsabilité, alors n'acceptez jamais que l'on vous traite sans considération. Ne vous abaissez pas en insultant à votre tour.  Ne jamais faire aux autres ce que l'on ne souhaiterait pas pour nous.

Mardi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (4e de 8)
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Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (2e de 8)

13/11/2014

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-Ne pas dire ce que l'on pense au cas ou l'autre n'aime pas ça. Afin d' oser dire, je vous propose de prendre conscience tout d'abord que la réaction de l'autre à vos propos lui appartient. N'exagérez pas votre pouvoir, il ne s'étend pas sur les autres (un peu d'humilité).

Tout comme vous, l'autre à son histoire, ses blessures qu'il doit prendre en charge afin d'en guérir. Plus on laisse de coté, une souffrance sans s'en occuper, plus celle-ci risque d'engendrer des dommages collatéraux. Il en est ainsi pour nos blessures affectives. D'abord,  moins vous aller vous affirmer, plus vous allez vous éloigner de l'intimité  de votre "je " et vivre comme endormis sans réel contact avec la réalité.

Lors d'un différend, quand vous êtes dans un état émotif débordant, dites à l'autre que vous allez prendre le temps de vous ressaisir, car ce que vous venez d'entendre (ou de vivre) vous a secoué et que vous allez lui revenir. Ne vous exprimez pas quand vous êtes envahi par l'émotion. Ce que vous diriez, vous risquez de le regretter puisque ça aura dépassé votre pensée. Par la suite, vous vous sentirez coupable et vous aurez peur à l'avenir de vous exprimer. Allez vous calmer.

Surtout, ne vous faites pas accroire que de "cracher votre mal-être" vous a soulagé, c'est un leurre. Réfléchissez, qu'est-ce qui vous a heurté dans ce que vous avez entendu ou vécu?

Quand c'est clair, voyez quel travail vous avez à faire sur vous-même. Parallèlement, exprimez-vous auprès de l'autre. Commencez par lui dire, sans accusations ni blâmes, ce qui vous a blessé. Dites par la suite ce que vous souhaitez et vérifiez comment il reçoit votre propos. Restez calme, ayez l'intention sincère de dénouer la situation en tenant compte de vous et de l'autre. Un différend, n'est pas un dispositif d'allumage vous autorisant à prendre du pouvoir sur l'autre ou le culpabiliser. Un coeur aimant ne cherche pas à être vindicatif.

Le processus est le même quand c'est la peur qui vous empêche de vous affirmer. De quelle peur s'agit-il? Une fois conscientisé. Vous pouvez dire à l'autre: "C'est pour moi un grand effort de te partager ....parce que j'ai peur que tu sois déçu de ce que je vais te dire (à titre d'exemple). Cependant notre relation  est trop importante pour que je cède à cette peur. Voici comment je vois les choses....   En terminant, dites-lui que vous lui faites confiance. Que même si vos points de vue diffèrent, il saura recevoir votre façon de voir et ensemble vous allez trouver un arrangement.

Par la suite, prenez le temps de vous retirer pour dire à cette partie de vous-même qui jusqu'à maintenant c'était laissée guider par la peur, que c'est fini. Qu'elle peut compter sur vous dorénavant. Que vous allez tout doucement apprendre à vous faire confiance et oser de plus en plus. Ressentez la plénitude. Vous êtes cet adulte qui développe sa maturité dans le respect de vous et de l'autre. Bravo!

Lundi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (3e de 8)
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Se percevoir négativement-un gouffre (1e de 8)

12/11/2014

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Une représentation négative de soi est un gouffre. Au lieu de travailler à faire le deuil de nos manques, nos blessures et se construire une identité dont nous sommes fiers, nous cherchons dans le regard des autres, ce qui nous a manqué,  ce qui nous donnerait le sentiment d'être une personne de qualité. Ainsi, nous creusons ce gouffre.

Ce fantasme  nous entraîne dans différentes sortes de dépendance affective  puisque nous cherchons sans cesse une validation extérieure. Ce faisant, nous donnons un second souffle aux insatisfactions et  souffrances puisque ça ne serait jamais assez et ne colmatera pas nos "déchirures"... Plus on répète ces comportements compensatoires, plus on se perd,  moins on a l'impression d'être dignes de "notoriété". Quand nous étions plus jeunes, nous étions en attente- d'un prendre soin avec égard, respect et amour- c'était tout à fait souhaitable, mais ça n'a pas toujours été le cas ce qui a engendré les manques et les blessures de là, cette image négative de soi.

Pensons à un oisillon, il  a besoin de ses parents pour en prendre soin. Quand il est devenu oiseau, peu importe comment son initiation a été faite, il se fait pousser hors du nid et doit subvenir à tous ses besoins. C'est aussi notre destinée. Pourtant, un grand nombre de personnes devenues des adultes cherchent encore à se faire prendre en charge dans le sens qu'elles veulent qu'on leur démontre qu'elles sont  dignes d'intérêt.  Elles font toutes sortes de courbettes pour y arriver.  

Voici, quelques comportements qui nous font "prendre notre pelle relationnelle" et creuser  notre précipice: -Ne pas dire ce que l'on pense au cas ou l'autre n'aime pas ça;

-Encaisser quand on est exposé aux critiques en se disant qu'on a la couenne dure donc que ça ne nous dérange pas;

-Ne pas oser dire, non, quand quelque chose ne nous convient pas;

-Chercher toujours l'approbation des autres;

-Se sentir facilement coupable et responsable de l'état des autres;

-Se critiquer pour tout;

-Vouloir être apprécié, reconnu à tout prix, etc.

 L'obsession, à l'égard de l'image qu'on donne de soi, est maintenue par la répétition de ces comportements. Au lieu d'y céder, devenons notre meilleur(e) ami(e). Guidons-nous  avec amour, lucidité et respect au lieu de se prendre pour un gros oisillon qui attend la becquée. 

 Si  nous cherchons à  être appréciés, valorisés, reconnus à tout prix, par les autres,  nous passerons notre vie à vouloir plaire sans égard à notre authenticité. Nous ne laisserons pas la vraie vie s'exprimer librement forgeant notre maturation.

 "Continuer à souffrir, sans améliorer son sort, n'est pas de la patience, c'est de l'ignorance." M. Mead

Dans les prochains billets, je prendrai les comportements non salutaires, ici nommés et  vous proposerai des moyens concrets pour les désamorcer. Pour y arriver, un engagement ferme est nécessaire pour qui veut changer.

Jeudi: Arrêter de creuser le gouffre, le remplir. (2e de 8)
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    Auteure

    Diane Beauregard
    26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute,  Coach de vie, Mp PNL

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