En prenant le volant de votre voiture ayant comme destination d’aller à une rencontre entre amis ou voulant simplement vous promener pour vous changer les idées, il est fort possible que votre état d’esprit ne soit pas le même. Il en est de même dans notre quotidien.

Les personnes qui se donnent un horizon sont davantage énergisées, motivées et enthousiastes. De plus, elles ont une meilleure
santé.

Regardez l’avenir avec ambition, l’imaginer stimulant, permet d’être plus aptes à faire face aux difficultés et à s’impliquer avec une attitude plus tonifiante.

Il est tout à fait possible d’être le concepteur de votre destinée au lieu de vous contenter d’en être qu’un figurant. 

Être confiant face à l’avenir ne consiste pas à se gaver de pensées magiques répétitives, différentes actions sont nécessaires. 

Pourquoi ne pas commencer, aujourd’hui, à écrire un nouveau scénario pour que votre devenir soit à l’image de vos plus belles aspirations?  

« Si je ne vis pas pour moi, qui le fera? Si je ne vis que pour moi, que ferai-je? Et si je ne vis pas maintenant, quand vivrai-je? » 
                                                                                                 Le Talmu

Les situations non souhaitées produisent du stress. Comment donc alléger ces chocs?

Voici quelques moyens :

Au lieu de se concentrer sur le problème, amener votre attention sur les solutions en vous posant différentes questions comme : comment puis-je trouver une piste de solution pour …? Déjà par ce genre de questions, vous induisez que vous allez vous en sortir, et ce, par étape. 

Trop de gens veulent la solution idéale quand se présente une situation malencontreuse. Ce n’est pas réaliste.

De plus, dans la réponse à cette question vous aurez implicitement, le début d’un plan d’action. Ce qui suppose que vous avez du pouvoir afin de faire face à la situation.

Demandez conseil, si vous n’y voyez pas assez clair. Évitez d’en parler aux gens qui sont d’emblée négatifs ou qui ont tendance à dramatiser, ils ne seront d'aucune aide.

Ne pas se terrer. Continuez d’aller à vos autres activités et évitez d’avoir comme principal sujet de conversation, la situation problématique.

Votre attitude est aussi importante que vos actions. Se mettre dans un mode résolution de problème est plus efficace que
d’étaler les problèmes afin de recueillir les : «  pauvre elle, pauvre de lui ». 

Je vous rappelle cette phrase du poète Juvénal : « Heureux ceux qui ont appris à endurer les maux sans se laisser abattre ».

Allez, retrouvez votre sourire, vous allez y arriver. 

Combien de fois, nous étouffons la vérité qui nous habite? La peur, l’incertitude ont tôt fait de nous en détourner. Ça parle en dedans, ça inspire, ça propose. Soyons fidèles à notre vérité sans être dogmatiques. Comment? En restant ouverts à l’opinion des autres quand l’on partage notre vérité. 

Se sentir confiants sur le chemin de notre vérité se fera par une succession de passage. C’est un peu comme un jour nous avons été enfants, adolescents, jeunes adultes et adultes. Nous avons franchi des étapes. Au niveau de reconnaître et d’assumer notre vérité, c’est pareil. 

Nos pensées sont la substance qui met en lumière ce qui parle en dedans. Au début, on doute. Pourtant, le même message se répète. Si nous l’acceptions, nous partirions d’intrigués (enfants), à prêts à l’écoute (adolescents), cherchant des moyens d’actualiser cette vérité (jeunes adultes) et l’assumer pleinement (adultes) et ce, avec un peu de pratique.

La vie se complique quand nous refusons ces étapes. Les idées préconçues nous limitent. Nous savons que de faire des pas dans la direction de notre vérité serait favorable, mais  nous nous y refusons par crainte de ce qui peut advenir. 

C’est ainsi que les personnes en arrivent à ressentir un manque d’intérêt dans leur vie. Elles chercheront ainsi à combler ce vide par des voies de contournement, mais le malaise continuera d’être persistant.

Quand nous nous exprimons avec nos semblables, la parole est notre langage privilégié. Qu’en est-il quand nous communiquons avec nous-mêmes? Et bien, c’est la pensée qui est notre langage privilégié.

Quand nous pensons, il y a une interaction entre nos différents systèmes. Notre organisme est constitué d’un ensemble d’organes, lesquels sont vivants et sensibles à tout ce que nous éprouvons.

Freud disait: « Le psychique fait alors un saut dans l’organique ».  

Le corps aux prises avec différentes tensions, peines, peurs, deuils, pertes auxquelles l’humain s’accroche, parle. Il exprime par
les malaises et maladies, son état d’angoisse ou de détresse morale.

Les fortes tensions se caractérisent par des signaux qui causent ou aggravent les maladies. Celles-ci sont un langage métaphorique qui demande à être décrypté. Comme exemples pour un problème lié au dos : « J’en ai plein le dos de toutes ces difficultés financières ».  La personne tourmentée par des problèmes récurrents, pense et parfois exprime ces paroles sans faire le lien avec ses douleurs au dos. 

Problème lié au sommeil « J’arrive pas à mettre la switch à off ». Bien sûr, il y a un stress accumulé quand la personne tourne et retourne différentes situations dans sa tête sans y trouver d’issues acceptables. Se sentant coincée, elle ne trouve pas le sommeil. Cependant, elle aura tendance à chercher à avoir des pilules pour dormir au lieu d’examiner ce qui est en cause et y trouver des alternatives. 

La maladie fait souvent écho à un message qui tente de se dire. Ce malentendu (le corps) peut s’exprimer longtemps avant d’être saisi. L’humain cherche que ce qui fait mal, cesse.  Comme il est plus laborieux d’être à l’écoute et de passer à l’action afin de résoudre les problèmes que de se rendre chez le médecin pour obtenir une prescription qui pourra faire baisser les symptômes, il opte régulièrement pour cette alternative.     

Ah! ce qu’elle a mauvaise presse la discipline par ailleurs, je vous la suggère. Cultiver la discipline au quotidien nous permet d’acquérir plus de liberté. Ce qui pourrait vouloir dire, ne pas se laisser aller à des sautes d’humeur ni se laisser distraire par différentes sollicitations. 

Amener notre énergie, là où nous le choisissons sachant justement pourquoi nous portons nos choix sur telle activité plutôt que telle autre, nous fait ressentir une maîtrise à l’égard de nos engagements.  

La discipline laisse davantage de place à la créativité, à la satisfaction et au sentiment d’accomplissement. Elle augmente aussi notre capacité au travail parce que l’on s’investit dans le moment présent. 

Évidemment, si elle devient draconienne, la discipline va nous asphyxier. L’obsession pour quoi que ce soit n’a jamais fait de bien à qui que ce soit. 

Comme le dit Michel Bouthot : « La discipline est la toile de fond de tous les exploits. »

Maintenant la femme a plus de choix du moins dans notre société. Elle est considérée comme une personne à part entière. Saviez-vous que l’on a obtenu le droit de vote, le 25 avril 1940, et ce, grâce au mouvement porté par madame Thérèse Casgrain?Ce n’est pas si loin. 

Je pense que c’est judicieux que la femme prenne de plus en plus sa place dans les différentes sphères de la société afin d’y apporter un regard différent. C’est ce qui est souhaité. 

Il faut se poser la question cependant à savoir comment elle s’implique. 

Souvent, elle aura tendance à se masculiniser.  Quand elle reproduit les comportements des hommes, elle copie enfouissant ses initiatives mutagènes.

Le changement profond est une affaire d’hommes et de femmes qui s’attarderont à réfléchir dans une vision holistique afin d’innover. 

J’avoue que quand j’entends les débats politiques même si plus de femmes y sont présentes, les bases des discussions tournent régulièrement autour de l’argent… Comme société, il me semble que nous sommes encore des marionnettes tirées par des ficelles dorées ayant comme vision première, le désir d’appropriation. 

J’espère qu’un jour, nous allons nous unir et oublier un peu nos p’tits nombrils afin de faire de la place aux réalités de chacun. Quand les deux principes, masculin et féminin, partageront leur vision loyalement, intégrant des valeurs d’équité, de justice, de partage probablement que l’on s’approchera d’une société meilleure.  

Vivre sans s’y sentir pleinement impliqué, être là sans avoir un « plan en continuelle adaptation »   pour contribuer aux mouvements et faire grandir la vie sous toutes ses formes, mène à l’errance. La personne se sent perdue dans un vide intérieur.

L’errance mène au désarroi, à la dépression et parfois même au suicide. Elle fragilise la personne qui risque d’être manipulée. Elle est davantage attirée par ce qui lui semble inatteignable croyant y trouver son bien-être.

Chacun est responsable de l’établissement de ce plan, lequel l’amène à donner plus de valeur à son quotidien, aux gens de son entourageet à son implication.

Banal la vie…certainement pas. Ce qui est triste, c’est le manque de conscience des gens qui se promènent les mains et la bouche ouvertes réclamant ceci ou cela. Ceux-là n’ont pas saisi qu’ils sont là pour s’impliquer, contribuer, alors ils sont frustrés de ne pas « recevoir assez ».  

Dans la culture judéo-chrétienne, certains concepts ont été véhiculés de façon telle que pour éviter d’être orgueilleux, on se voyait « minus ».  Par soi-même, l’on n’est rien. Personnellement, j’y crois. Je ne peux me donner la vie à moi-même, elle me vient de mon Créateur. Ceci étant, chacun de nous sommes de pures merveilles de la création.

Notre rôle est majeur puisque notre quête est de collaborer à l’épanouissement de la vie sous toutes ses formes. Si nous entretenons une image de « pauvre petit moi », nous allons longer les murs afin que personne ne nous voit. Nous allons refuser d’entreprendre des projets, restant bien camper dans les situations actuelles… déjà que l’on y est arrivé, ouf!  Nous ne nous reconnaîtrons aucune capacité pour de nouveaux apprentissages, ni dans l’expression de nos opinions particulièrement quand elles diffèrent, ni  d’entreprendre des expériences novatrices, etc.

Il est crucial de se percevoir comme des personnes ayant un large potentiel dont une partie est développée et une autre partie est en évolution. 

Faire croître cette vérité, rejeter les pensées réductrices, favoriseraient l’émergence de cette étincelle vivante, fringante, fougueuse, pleine de vie, c’est l’cas de le dire, qui nous habite.

Tournons notre attention vers la beauté de l’être et ses capacités. Ouvrons notre esprit à la réalisation d’une vie enrichie. Les potentialités sont vastes, ne nous limitons pas.

Souvent en consultation ou en jasant avec des personnes de mon entourage lesquelles décrivent un problème et ajoutent : « J’ai compris ». Mon réflexe est d’aller plus loin : « Et maintenant, tu vas faire quoi avec ça? » « Ben…pas grand chose ». 

Faire le constat de certains aspects dommageables dans une situation sans entreprendre de la redresser afin de l’améliorer n’a à mon sens aucune utilité.

Quand l’on y voit plus clair, c’est devenir conscient de notre vérité. C’est du même souffle être invité à agir puisque chacun de nous sommes les chargés de projet de notre destinée. Ne pas le faire, c’est se désister, abdiquer, s’abandonner. C’est vivre dans un mal-être avec toutes les conséquences inhérentes aux situations non réglées.

Parfois, le changement fait peur puisqu’il nous sort du connu. Mais n’était-ce pas ça le sens de l’existence? La vie n’est-elle pas une grande aventure? Ne sommes-nous pas des êtres de chemin?

Qui dit aventure…dit aussi nouveauté ainsi qu’entreprise audacieuse parsemée d’imprévues. Nous avons tendance à tout vouloir prévoir croyant nous mettre à l’abri des mésaventures. Et pourtant, plus nous allons nous replier dans du coutumier que celui-ci fasse mal ou non, moins nous serons aptes à faire face aux défis que la vie nous présentera. Ne nous trompons pas, vouloir les éviter ne nous immunise pas pour autant. 

Personne ne traverse la vie sans que rien ne lui arrive. Soit, nous acceptons d’y faire face, c’est ce que l’on nomme la croissance, soit nous régressons. 

Quelques conditions peuvent engendrer un tel processus de guérison. Prendre soin de la partie blessée, ne pas entretenir la colère et le mépris envers des parents de plus en plus absents de leur rôle à cause de cette vie moderne où l’on veut la réussite sociale et professionnelle ou simplement qui manquent de compétence dans leur rôle. 

Donner un sens à votre processus de guérison et développer votre autonomie affective. Refuser de s’appuyer constamment sur un passé fragilisé par les blessures.  

Si vous vous sentez des mal-aimés dans votre histoire de vie familiale, regardez autour de vous et sans doute que vous trouverez quelqu’un qui pourra vous aimer maintenant ce qui vous aidera à vous aimer et aimer à votre tour.  

Venant d’une famille de violence physique et verbale, je me rappelle avec bonheur les quelques voisines qui m’accueillaient chez elles avec gentillesse ainsi qu’une religieuse (Sœur Louis Marie Joseph) qui m’a enseigné et m’a considérée comme une personne de valeur. Dans ce tumulte quotidien, elles ont été un havre de douceur dont le souvenir, toujours présent encore aujourd’hui, est une source vive qui a laissé en mon cœur des souvenirs impérissables. Il y a toujours de l’amour dans l’air à qui s’y rend disponible.