Celles-ci deviennent des filtres par lesquelles passe l'évaluation de notre personnalité, de celle des personnes que nous côtoyons, de nos expériences, des défis qui nous sont présentés, des décisions que nous avons à prendre.
Résultat, nos impressions et les états générés par celles-ci sont forcément déformés. Personne n'y échappe.
Quand l'on semble tourner en rond, toujours malheureux, vivant à peu près les mêmes états émotifs, c'est que nos filtres sont obstrués. Notre façon de regarder les événements que l'on traverse nous amènent dans un cul-de-sac. C'est notre responsabilité, de changer notre focus. Donc de changer nos filtres ou de les nettoyer.
C'est comme quand nous prenons la route, en conduisant nous arrivons dans un cul-de-sac, si sans cesse nous reprenons le même chemin et nous nous désolons de nous retrouver dans ce même cul-de-sac, le problème n'est pas le cul-de-sac. C'est que nous, en tant que conducteurs, nous restons sur le pilote automatique et allons sans cesse dans la même direction.
Pour changer, nous aurions tout intérêt à explorer la vie avec ouverture et pertinence. De moins nous braquer, en rapport avec ce qui nous dérange. De mettre l'emphase sur ce que l'on veut vivre au lieu de gaspiller nos énergies à se ramasser dans les états émotifs non féconds. Pour ce faire, nous devons refuser de porter intérêt à cette route sinueuse que l'on connaît si bien afin d'en explorer des nouvelles.
Nous pouvons face à une perception nous demander: si telle personne (une personne empreinte de sagesse qui fait partie de notre entourage, à titre d'exemple) vivait la même situation, qu'en dirait-elle? Quels sont les points que je n'ai pas vue et qu'elle mettrait en évidence? À quoi, porterait-elle attention afin d'en faire une expérience utile? etc.
Nous pourrions ainsi avoir un point de vue élargi de ladite situation. Il nous faut accepter cependant de faire le deuil de cet apitoiement que l'on connait si bien. Il y a une action qui peut être dérangeante, mais qui regarder positivement, peut grandement nous aider à explorer de nouveaux chemins c'est d'arrêter de se r'garder le nombril. De toujours tout ramener à soi.
Il est bon de nous rappeler qu'une meilleure perception n'est pas que le fruit d'une meilleure compréhension mentale. Ce doit être associé à un ressenti suite à de nouvelles prises de conscience.
Quand nous restons au niveau du mental, nous entrons généralement en contact avec notre critique intérieur que Freud nommait le surmoi. À nous, de ne pas nous y enfermer.
Lundi: Les effets concrets du pessimisme