Quand nous assistons à de la radicalisation, des suicides, de la délinquance, des décrochages, de la violence, etc., il y a là une démonstration du rejet de la société telle qu'elle est devenue.
En bannissant le dogmatisme des religions ce qui, à mon sens, a été très libérateur, on a délaissé aussi les principes et enseignements sacrés qui proposent des chemins de sagesse porteurs de valeurs tels l'amour, le respect, le partage, la bonté, etc. On s'est ainsi retrouvé égaré et sans repères.
Pour compenser, nous sommes devenus une société égocentriste, adulant l'argent (le nouveau veau d'or) pour maintenir notre rythme de vie, l'économie, le PIB. Une société avec une vision à court terme qui n'hésite aucunement à faire refléter l'accès au "bonheur" à qui communie à cette doctrine et pour laquelle, la fin justifie les moyens. Nous y contribuons au travers nos décisions quotidiennes prises sous l'influence de ce conditionnement pernicieux.
Nous sommes dans une société d'apparat, de rapports de force sans égard à l'éthique. Les tensions ainsi provoquées sur notre nature profonde sont difficilement soutenables.
Dans cette absence de sens, certains cherchent l'absolu dans ce qui leur semble électrisant.
Si chacun de nous fait une réflexion à savoir après quoi il court, pour aller où et pourquoi, il est possible que certains réévaluent leur mode de vie, se libérant de cet asservissement optant pour un vivre ensemble avec plus d'humanité.
Lundi: La résistance au changement est proportionnelle à l'accoutumance au malheur