Blogue - Diane Beauregard, coach de vie, auteure et conférencière

Le 4e de 4 des grands axes de la communication

30/10/2014

Le dernier des quatre grands axes pour une communication saine et efficace est de savoir refuser en toute liberté. Il nous appartient quand l'on ne consent pas à quelque chose de simplement décliner ladite proposition ou autre.

Une relation a 2 bouts, chacun est responsable à son bout de la relation d'accueillir, de se définir, se positionner et de s'affirmer respectueusement et clairement. Comment peut-on devenir une personne mature en jouant à cache-cache, se dérobant, fuyant ?

Prendre le risque de notre réponse est avoir pour l'autre de l'honnêteté. Le considérer comme une personne capable de faire face au déplaisir. De plus, quand on connait l'influence de notre perception vis-à-vis les situations et les gens, imaginez le cadeau que l'on fait à quelqu'un en le percevant comme un être capable de gérer -un non- même si l'on sait qu'-un oui- ferait grandement son affaire.

Un commentaire que j'entends souvent en consultation est: "si tu le connaissais, tu verrais bien que ce n'est pas facile, il n'accepte pas d'être contrarié". Mais qui permet que ce modèle relationnel perdure? Quand on refuse de collaborer à un système celui-ci ne se maintient pas.

Notre perception influence ce qui devient notre réalité. Quelqu'un qui croit qu'être authentique éveillerait la colère de l'autre et continue les faux fuyants, s'enferme et du même coup confine l'autre dans une relation extrêmement misérable.

Ne pas faire face par manque de courage, par peur de décevoir ou autres, c' est de la fuite. Dans une relation de réciprocité, chacun assume la responsabilité de ce qu'il émet et reçoit.

Chacun arrive avec son histoire, ses attentes, ses apports et ses zones d'intolérance. La relation se développera sainement à partir d'échanges ou chacun fera front avec ses idées, tout en recevant les idées de l'autre, et ce, avec ouverture et bienveillance.

Les refus se doivent d'être clairs. Que l'on se rappelle que "la communication est une science difficile, comme le disait Jean-Luc Lagardère. Ce n'est pas une science exacte. Ça s'apprend et ça se cultive".

Puisse la vérité être notre force et notre guide dans la vie.

À lundi

Le 3e grand axe de la communication de 4

29/10/2014

Le troisième axe est de donner sans avoir d'attentes.   Vous est-il déjà arrivé de recevoir un cadeau tel un cd et de vous faire demander quelque temps après: "Et puis, est-ce que tu l'aimes mon cd ?" Certains diront que c'est une façon de parler, mais ce n'est pas aussi innocent que l'on veut bien le croire.

Quand l'on donne, que ce soit un objet, un conseil, un commentaire, etc. la personne peut en faire ce qu'elle veut ou ne rien en faire.

On entend aussi "Après, tout ce que j'ai fait pour lui, regardez comment il me traite". Ou encore, "J'ai perdu 20 ans de ma vie avec ...". Ces propos indiquent que la personne a "donné" tout en ayant un livre de compte caché. La colonne -à recevoir- était en déficit selon sa perception alors cette personne endettait l'autre sans le lui dire.

Donner, doit se faire avec coeur et sans attentes. Faute de quoi, la personne qui "donne" est en conflit avec l'intention avérée. Quand on fait quelque chose pour l'autre en ayant une attente, on devrait être suffisamment intègre et l'exprimer. À titre d'exemple, "Je te rends ce service, mais en retour je voudrais .....".

Ce n'est pas donner que de se sentir obliger, d'avoir l'impression de se sacrifier, de vouloir reprendre, de renoter ou de comptabiliser ce que l'on dit donner. Il en est de même, quand la personne qui "donne" s'accorde par la suite certains privilèges comme de s'imposer de quelques façons ou critiquer ce que la personne a fait avec ce qu'elle a reçu.

Plus nos intentions et nos actions iront dans la même direction, mieux se porteront nos relations.

Jeudi: le 4e de 4 des grands axes de la communication

Le 2e grand axe de la communication de 4

28/10/2014

Le deuxième axe est de savoir recevoir que ce soit un compliment, un commentaire non souhaité, une invitation, une critique, etc. Quand chacun des interlocuteurs se sent enraciné, stable, c'est un bon point de départ pour une communication efficace. Pour illustrer, voyons comment une personne n'étant pas au clair avec elle-même risque de recevoir ce qui lui vient de l'autre et comment, une personne bien avec elle-même gérera, la même situation.

Ainsi, il sera possible à chacun d'évaluer ses comportements en ce qui a trait à une communication saine et apporter les correctifs qu'il juge à propos. Voyons maintenant, la personne reçoit:

-Un compliment, elle ne dira pas tout simplement merci, c'est gentil. Elle va minimiser le compliment. -Celle qui est ouverte appréciera la gentillesse du propos et acceptera volontier ce compliment en exprimant de la sollicitude à celle qui le lui a transmis.

-Un commentaire non souhaité, elle aura tendance à entrer dans les explications, les justifications. Ne se sentira pas à la hauteur et sera hantée par le doute. -Celle qui se reconnaît comme une personne qui fait de son mieux, pourra dire quelque chose comme: "Je n'avais pas vu ça de cette manière, je vais y réfléchir et si je le juge à propos j'apporterai des modifications. Merci de m'avoir partagé ta perception". Elle traitera les propos de l'autre, comme une information valable et à considérer. Elle examinera la situation. S'il y a lieu, apportera des changements sans se dévaloriser, ni se culpabiliser. Au contraire, elle sera consciente que ce faisant, elle ajoutera à son bagage d' apprentissages.

-Une invitation: elle risque de se sentir obligée d'y répondre favorablement même si elle n'en a pas la disponibilité. Ce faisant, soit elle ira sans en avoir envie, soit elle cherchera des excuses à n'en plus finir puisqu'elle ne se donne pas le droit de choisir. -Celle qui a une bonne estime personnelle pourra avoir ce genre de propos, si elle veut refuser l'invitation: "C'est gentil d'avoir pensé à moi malheureusement je n'ai pas de disponibilité" ou elle acquiescera si tel est son désir, tout en soulignant la délicate attention d'une telle invitation. Qu'elle accepte ou refuse, elle accueillera avec joie la pensée que l'autre a eue à son égard.

-Une critique, elle risque d'attaquer en ayant des propos très durs du genre " Tu t'es pas r'gardé toi quand ..." . Par la suite son p'tit hamster n'aura de cesse de retourner la critique dans sa tête en alimentant un système de défense bien inutile ou cette personne ne dira rien, se retirera en maugréant dans son coin et faisant du ressentiment. - Celle qui est en paix avec elle-même sait qu'elle peut tout à fait faillir sans mauvaise intention donc elle recevra la critique avec des propos du genre: "J'entends que tu n'es pas d'accord avec la décision que j'ai prise. J'en suis sincèrement désolée. Par ailleurs, j'ai bien pensé à ce projet et moi, il me convient tout à fait" ou "Je reçois ta désapprobation et les raisons qui la motive. Je n'avais pas vu la situation sous cet angle, je vais la regarder à nouveau et je te ferai part de mes conclusions". De fait, elle reconsidérera la situation et fera part du résultat sans avoir un discours intérieur limitant à son endroit ou à propos de l'autre.

Pour arriver à une certaine maturité et à une bonne capacité d'accueil (ce n'est pas l'âge qui en fait foi), au lieu de minimiser, rejeter les propos de l'autre, on les considère. L'on apprécie le fait que l'autre nous fasse assez confiance pour partager ce qui est sa vérité.

Peu importe, que ça nous plaise ou pas. L'idéal, c'est de ne pas dénigrer ni l'autre ni son propos. Après réflexion, à chacun de se positionner dans le respect.

Une personne ayant peu d'estime personnelle aura tendance à se sentir régulièrement scrutée, attaquée et rongée par le doute. De même, celle qui recherche l'approbation des autres tentera de plaire à tout un chacun et ne développera pas sa propre personnalité, ni de relations saines.

L'important est d'exprimer notre vérité sans croire que c'est la vérité. C'est notre vérité du moment. Il en est de même pour ce qui nous vient de l'autre, c'est sa vérité du moment.

Osons , c'est au travers le courage d'accueillir et de se positionner au meilleur de soi que chacun va s'enraciner dans sa propre vie proposant des relations vivantes et saines.

Mercredi: Le 3e grand axe de la communication de 4

Les 4 grands axes de la communication 1er de 4

27/10/2014

Le premier axe est de savoir demander. Ce qui implique de ne pas se croire capable de tout en toutes circonstances. Aussi, cesser de penser que l'on peut être la seule personne à bien faire, ce qui est à faire.

Une demande doit s'exprimer clairement et sans manipulation. Celle-ci présente la possibilité de créer un lien privilégié entre les personnes concernées.

Parfois, demander est interprété comme de la faiblesse. Pourtant, demander sincèrement ayant saisi, que la réponse appartient à l'autre, que cette autre n'est pas tenue de nous accommoder est un geste relationnel. C'est aussi la manifestation de notre considération pour cette autre personne.

Une demande ne doit pas être une exigence, c'est tendre la main. Parfois, nous n'obtenons pas la réponse souhaitée. À nous de gérer cette déception, avoir suffisamment de maturité pour ne pas l'interpréter comme un rejet.

Se respecter exige que la personne à qui j'adresse ma demande vérifie si elle peut, avec coeur et selon ses disponibilités répondre à cette requête. Faute de quoi, c'est dans le plus-que-parfait qu'elle exprime son refus. Ce faisant, elle fait confiance à la stabilité de votre relation.

Demander implique aussi de faire de la place à l'autre. Les leçons de vie sont précieuses, je vous en partage une bien personnelle.

Il y a de nombreuses années, je m'étais acheté une mini-table de service espérant avoir à l'occasion mon petit déjeuner au lit. J'avais évidemment informé mon conjoint de cet achat et de ce désir. Dans mon romantisme, je voyais dans ce geste, une façon pour lui de me dire: "je t'aime et tu es importante pour moi".

Au fil du temps, rien ne venait, ça bouillait en dedans. Un jour, lors d'un désaccord ( à cette époque n'ayant pas appris les règles d'une communication saine), j'ai exprimé fortement ma colère et lui ai reproché "son" manque d'amour. Pour me faire dire quelque chose comme...comment veux-tu que je te serve ton déjeuner au lit, tu es toujours debout à l'heure des poules.

Ayoye! j'en ai pris pour mon rhume, comme le dit l'expression. Ce jour-là, j'ai appris que quand l'on veut quelque chose, il faut d'abord laisser un espace de probabilité aussi que d'interpréter les comportements de l'autre avec notre vision limitée est souffrant, erroné et mesquin.

Peut-être je n'aurais jamais eu mon déjeuner au lit, mais j'ai reçu dans cette mésaventure plus que ce que j'aurais souhaité, mais bien différemment. Moins romantique mais plus formateur.

Mardi - 2e axe de la communication: savoir recevoir

Être utile, rendre service ou faire de l'ingérence?

23/10/2014

La communication comporte 4 grands axes: -savoir demander

-savoir recevoir

-donner sans avoir d'attentes

-refuser sans culpabilité

En ce qui a trait à rendre service, il doit y avoir à la base une demande que l'on peut accepter ou refuser librement selon nos disponibilités et notre bon vouloir.

Dans plusieurs situations, incapables de vivre leur sentiment d'impuissance, sans crier gare, certaines personnes sont déjà à l'oeuvre pour régler ceci ou cela chez un proche sans qu'il y ait eu préalablement une demande en ce sens. Elles disent "moi, j'ai bon coeur" j'peux pas voir quelqu'un dans l'trouble", elles se donnent bonne conscience. Pourtant elles s'immiscent dans la vie des autres sans y être invitées.

On entendra aussi, "parents un jour parents toujours". C'est une réalité, mais aux parents de comprendre que leurs enfants ont à prendre leurs propres responsabilités et que le rôle de parents doit se modifier afin que leurs enfants déploient leurs ailes. Que de fouiner dans leur quotidien, leurs projets, leurs finances, de prodiguer leurs conseils à profusion devient davantage de l'ingérence qu'une source d'aide puisque ces ex-enfants perdent les fruits de leurs expérimentations celles-ci étant vécues à la manière parentale.

Il en est de même pour les ainés quand un jour les enfants devenus adultes les infantilisent. Les ainés perdent leur capacité décisionnelle au profit de leurs enfants qui oublient ce que veut dire le mot dignité. Ils oublient aussi que ce sont ces ainés qui les ont mis au monde et les ont accompagnés dans leur cheminement. À moins de situation particulière, ce n’est pas parce qu'ils sont devenus vieux qu'ils ne peuvent plus réfléchir, décider. Ces ex-enfants qui jouent aux parents prennent souvent des décisions qui les sécurisent eux tout en se plaignant de ces nouvelles responsabilités qu'ils se sont attribuées.

Chacun de nous avons une vie à vivre jusqu'au bout, nos expériences sont les nôtres.

Avons-nous une communication saine et une relation respectueuse avec nos proches?

Lundi: retour sur les 4 grands axes de la communication

Où nous mène le manque d'affirmation de soi

22/10/2014

La consommation de cannabis, la dépendance à l'alcool et l'usage abusif de médicaments contre l'anxiété, l'insomnie ceux entre autres de la famille des benzodiazépines, sont associés à un manque d'affirmation de soi. Ne pas être en mesure de gérer les conflits interpersonnels, la difficulté à mettre ses limites, à dire non, prédispose à des états dépressifs, des états anxiogènes. De même, le besoin excessif d'être pris en charge, la peur de la séparation, la recherche d'approbation sont tous des comportements qui appellent à développer davantage d'autonomie.

Pour entreprendre un changement, il est important de constater ce que vous voulez en premier lieu puisque parfois, il y a des manques à plusieurs niveaux.

Restez confiants, même si la route est longue, le parcours vécu avec détermination vous apportera des satisfactions au fur et à mesure de votre progression.

Identifiez d'abord ce qu'il y a en arrière d'un comportement de non-affirmation. Allons-y avec un exemple: en ce qui a trait à la difficulté à mettre vos limites.

Est-ce parce que vous n'avez jamais appris? Ou, parce qu'au sein de la famille l'on n'était pas à votre écoute? Parce que vous avez eu un exemple parental d'un père ou d'une mère sans assise, qui achetait toujours la paix? Par peur d'être abandonné? Parce que vous ne vous en reconnaissez pas le droit? etc. Les causes potentielles sont multiples.

Quand vous aurez identifié ce qui vous en empêche. Demandez-vous quel petit geste vous pouvez poser maintenant pour vous réapproprier votre identité?

Poursuivons l'exemple soit de mettre vos limites. Prenez une feuille de papier et sur un côté, en plein milieu mettez un coeur, une photo ou quelque chose pour vous identifier. La feuille, c'est l' espace de votre identité. Tout autour, définissez vos limites, ce avec quoi vous êtes confortable.

Au verso, ce que vous n'accepterez plus.

Faites-vous un tableau d'accomplissement. Allez y mettre des "bravos" ou quelque chose d'autre en écrivant ce que vous avez fait de différent dans la journée pour respectez vos limites et écrivez la satisfaction que vous en éprouvez. Changez demande de s'impliquer...un pas à la fois.

Dans peu de temps, vous serez heureux de vivre en conformité avec votre authenticité. Ce Moi existe réellement en vous, il ne demande qu'à émerger. Arrivera un moment où il sera plus facile de dire de vrais Oui ou des Non authentiques sans de sempiternelles justifications.

Quelqu'un qui dit vouloir changer, qui ne fait rien de concret quotidiennement en ce sens, se ment à lui-même.

Jeudi: Être utile, rendre service ou faire de l'ingérence?

La violence commence là où s'arrête la parole et...

21/10/2014

L'importance d'une parole qui sait se dire, exprimer, débattre, faire valoir tout en restant ouvert à entendre le point de vue de l'autre, est et restera, l'expression d'une forme de sagesse et de maturité.

Est-ce que ce mode d'expression est développé? Pour apprendre à se dire, il est primordial de connaître les fondements de notre propos ainsi que notre motivation et le but poursuivi. Pour y arriver, il nous faut d'abord penser. Réfléchir, n'est pas si simple ça implique de clarifier les tenants et aboutissants du raisonnement relatif à notre propos, en faire le tri avant de l'énoncer.

Henry Ford disait: "Penser est la tâche la plus difficile qui existe, voilà probablement pourquoi si peu de gens s'engagent dans cette voie."

Dans un deuxième temps, ça suppose en entendant le propos de l'autre, de ne pas le rejeter automatiquement, ou se sentir menacer par celui-ci à en perdre nos repères. L'autre est un autre qui pense différemment, à nous d'accueillir ses réflexions et nous positionner par la suite.   C'est un défi qui nous interpelle tous.

S'ajoute une violence nouvelle dans le sens qu'elle est devenue commune. Elle s'est profilée au fil du temps, celle de la parole travestie. Tout aussi violente que l'absence de parole.

Celle-ci dissimule, déguise, manipule. Ceux qui la propagent savent au fond d'eux-mêmes que leurs affirmations manquent de droiture qu'elles ne peuvent même pas être élevées au rang de demi-vérité.

Cette parole travestie est formatée pour une cause que l'on dit "juste" et pour laquelle on se fait croire: "Que la fin justifie les moyens". Pourtant, les principes de base de la vie demandent de l'honnêteté afin de respecter l'autre, les autres.

C'est effarant toutes les affirmations dont on se fait encenser lesquelles sont trompeuses, car non explicites et ce, pour des fins personnelles, partisanes ou relativement à des idéologies de groupes dont on fait partie.

Quand je fais certains constats, je me demande si l'on évolue ou régresse.

Le manque d'estime de soi

20/10/2014

Le manque d'estime de soi est d'abord une méconnaissance de soi alimentée par une difficulté à accepter l'image que l'on se fait de soi. La personne ne s'aime pas...n'aime pas qui? Elle ne se connaît pas puisque d'emblée, elle a déterminée ne pas être à la hauteur.

Il en découle une peur de prendre des risques. Dans un premier temps, ne se sentant pas capable quand elle aborde une expérience dans laquelle elle se sent plus ou moins novice, sa voix critique intérieure, lui martèle des idées fausses.

Forcément, elle ne réussira pas son expérience à la hauteur de ses attentes puisque celles-ci, ne reposent sur rien de mesurable ni d'acceptable. Si, elle entend un commentaire négatif ou s'en imagine, c'est la catastrophe. La honte et la peur l'assaillent.

Vous dites à cette personne et je peux en témoigner: "Que l'humain est un être parfaitement imparfait", elle vous dira qu'elle est bien d'accord.

Cela dit, elle continuera de nourrir ses croyances mortifères se voulant plus parfaite que parfaite. Tout en se refusant ainsi divers défis, tapant sur le clou de la médiocrité face à ce qu'elle fait, ce qu'elle s'imagine être. Avec le temps, elle se réfugiera dans une anxiété envahissante. En pareil cas, elle perdra ses moyens et de ses capacités.

Cette personne est devenue son propre tortionnaire.

Si elle donnait un tant soit peu le crédit au fait que l'humain est un être en apprentissage, qu'il est faillible, que d'aller de l'avant est la seule façon de développer son estime personnelle, elle cesserait de se terrer dans la honte qu'elle alimente. Elle accepterait de faire face aux défis qui se présentent construisant ainsi sa confiance. De plus, l' estime de soi s'installerait lui fournissant l'opportunité de s'épanouir et de participer pleinement à la vie.

Mardi: La violence commence là où s'arrête la parole et...

Permettre à l'esprit sage en soi, d'agir

16/10/2014

Le cardiologue Benson mettait en lumière dans un article intitulé: "Comment l'esprit peut guérir", les bienfaits de la relaxation afin de contrer le stress négatif ainsi que les bénéfices que la foi procure afin de permettre à l'esprit sage en soi, d'agir.

De nos jours, l'humain vit comme s'il était perpétuellement menacé. Ce genre de stress contamine tout notre système, c'est sans l'ombre d'un doute un stress-ravageur.

En ce qui a trait à la foi, chacun selon ses croyances peut la vivre, la ressentir. Celle-ci a une influence bénéfique sur notre bien-être, je n’en ai aucun doute.

Je vous propose aujourd'hui, deux exercices de relaxation qui ont fait leurs preuves.

-Le premier d'une durée de 5 minutes environ, à répéter 3 fois par jour, si possible.:

Débrancher le téléphone. Ce moment vous appartient.

Prenez une position allongée (confortable le plus possible)

- Paumes des mains vers le bas
- Bras légèrement écartés
- Petits coussins sous les genoux
- Couverture sur les jambes (dépendamment de la saison)
- Fermer les yeux

-Intérieurement vous vous dites « je suis calme, détendue et tranquille… »

-Maintenant, vous répéter intérieurement « mon bras droit est lourd, mon bras droit
est looourd…mon bras droit est loooouuuuurd…!

Apparaîtra avec un peu de pratique un relâchement qui sera ressenti.

- Maintenant, vous répéter intérieurement « mon bras gauche est lourd, mon bras
gauche est looourd…mon bras gauche est loooouuuuurd…!

- Maintenant, vous répétez de la même façon « mes jambes sont lourdes, mes jambes sont looourdes…mes jambes sont loooouuuuurdes…!

- Progressivement cette lourdeur va se communiquer au dos, à la nuque et aux épaules.

- Vous répéter maintenant « mon cœur bat calmement » « mon plexus est inondé de chaleur » « mon corps respire librement » et « mon front est agréablement rafraîchi » .

Vous terminez en vous étirant comme un chat. Ressentez tout le relâchement des muscles de votre corps, la connexion que vous venez d’établir avec votre centre.

Avant d’ouvrir les yeux, prenez trois grandes respirations bien senties.
Version abrégée d’un exercice inspiré par le Dr Godin dont l’efficacité a été prouvée, venant du training autogène de Schultz.

-Le deuxième:

Demandez sur le web: cohérence cardiaque
Plusieurs sites proposent une animation calibrée vous permettant en quelques minutes d'accéder à une détente extrêmement efficace.

Vivre mieux et en santé est à votre portée. Il suffit d’un peu de discipline. Allez, commencer maintenant.

Lundi: le manque d'estime de soi

Réflexions pour donner du sens à sa vie

15/10/2014

Voici quelques réflexions pour laisser émerger des réponses à cette attente bien légitime.

"Les aventures ne commencent que lorsque vous vous trouvez au coeur de la forêt. Ce premier pas est un acte de foi." Michey Hart

Qu'est-ce qui te donne le sentiment d'être utile?

Que dois-je donner aux autres, à cette étape de ma vie, pour me sentir utile?

Qu'est-ce que je fais quand je suis au meilleur de moi-même?

Quels sont mes talents et comment puis-je les mettre au service des autres tout en tirant de ceux-ci, ce qu'il me faut pour m'épanouir et pour vivre?

Si j'avais une idée complétement farfelue pour un projet nouveau, ce serait laquelle?

Pour éclairer ton inspiration, voici ce qui peut t'y aider:

-ce sont nos sens qui nous révèlent le propos de notre petite voix intérieure donc, aller dans la nature en silence, l'apprécier. Être simplement là en s'en imprégnant. Laisser venir ce qui est prêt à se révéler.

-Qu'est-ce qui me redonne de l'élan quand je suis dans des moments plus difficiles? Qu'est-ce qui me stimule? À quoi, je porte attention pour retrouver du bien-être, de la douceur, mon sourire?

Quand on a une réponse, on doit se mettre en route. Seule, l'action nous permet de nous enraciner dans cette voie qui nous habite, qui demande à être parcourue.

Les doutes font partie du chemin, l'important est de les évacuer puisqu'il n'y a jamais aucune garantie de résultat et ce, peu importe ce que l'on décide. Pour se recentrer, lire des biographies inspirantes, des livres de cheminement personnel, s'entourer de gens dynamiques et positifs, ça apporte une aide non négligeable.

Qu'on se le dise, une voie nouvelle demande un investissement d'énergie, d'amour, d'études, etc. C'est pareil pour tous les chemins puisque rien n'est statique.

Chacun connaît les peurs qu'il ressent. Fais-en la liste et laisse-toi ressentir ce que ça te fera de vivre dans une vie dans laquelle tu te sens contrainte d'exister en laissant tout le pouvoir aux dites peurs. Tu trouveras ainsi la motivation de défricher un chemin au coeur de ta forêt.

Quand ce chemin sera en construction et que tu rencontreras des embûches, change de direction, mais non de destination.

Jeudi: Permettre à l'esprit sage en soi, d'agir

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Auteure

Diane Beauregard
26 ans d'expérience. Consultation en naturopathie, relation d'aide, hypnothérapeute, Coach de vie, Mp PNL

L'art de vivre ici
et maintenant

Editions Messagers des étoiles

Chacun a la liberté de vivre joyeusement et pleinement sa vie ou de la subir. C’est un choix intime et personnel, qui est souvent inconsciemment adopté en fonction de nos conditionnements...

L’invitation vous est faite de vous laisser inspirer et de créer un monde meilleur en le devenant vous-même, ici et maintenant.

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