Quand l’humain aime, s’il ne s’est pas senti aimé, il est possible qu’il confonde son « je t’aime » avec « aime-moi » ou qu’il ne discerne pas entre l’attachement et l’amour.
De plus, des relations précédentes non réglées émotivement, lesquelles ont laissé des traces, font de lui un être craintif. Quand il se met à nouveau en quête de se trouver un amoureux, une amoureuse croyant se prémunir de la souffrance, il porte une longue liste de conditions.
Pourtant, l’amour véritable implique un engagement, une gratuité, l’acceptation de son partenaire. C’est plus simple à dire qu’à faire dans une société ultra individualiste qui a quasi banni les compromis de ses relations. En voulant trop, il est possible que l’on se ferme tout simplement à cet aspect incontournable de la vie, soit notre quête d’amour véritable.
Cette forme d’amour prendra racine en nous que si nous honorons l’amoureux, l’amoureuse que nous sommes et que l’on cherche à lui donner vie d’abord et avant tout ainsi qu’à nos propres aspirations. Cet apprentissage nous préparera à l’accueil de cet autre. Ne répète t’on pas que tout commence en soi.