Au fil du temps cette colère lourde, incessante qui lui fait si mal se tournera vers ses parents, envers elle-même ou vis-à-vis des autres. Elle ne restera pas à l’état latent, c’est trop fort.
Se laissant gérer par cette colère, ce mal-être (comme un refus d’être), il est alors tentant de « taper sur le clou » du passé. C’est
compréhensible de se dire : ah! si j’avais été plus ceci et cela » saurait été tellement plus facile, j’aurais senti que j’étais désirée, aimée.
Cependant, puisque la personne a grandi, il lui revient de se mettre en paix avec son vécu, de s’en libérer. De valoriser le courage dont elle a fait preuve consciemment ou non, afin de traverser ces années en l’absence d’un amour senti.
Aujourd’hui, c’est à elle de se donner de meilleures conditions. Décider d’être l’Apprenti Sage de ce qu’elle n’a pas expérimenté au sein de sa famille.
Il est faux de prétendre que l’on ne peut donner ce que l’on n’a pas reçu. Il est vrai par ailleurs, que l’on ne peut donner ce que l’on ne se donne pas. Tout commence par soi.
Ce soi qui se comble…peut venir des autres et peut tout aussi bien venir de soi. Aucune personne n’est au prise avec une réalité qu’elle ne peut transcender, surpasser, dépasser.
Pour ce faire, s’accueillir là où elle est. Prendre en charge son devenir avec amour, persévérance et confiance, voilà une clé menant à une vie harmonieuse.
Lundi à votre demande: Exercice d’apprentissage pour vivre au présent