Nous avons des outils auxquels nous ne référons pas. Notre inconscient par exemple est là pour nous protéger dans le sens qu'il gardera enfoui toutes expériences difficiles vécues que nous n'avons pas été en mesure de gérer quand nous les avons traversées. Quand le souvenir d'une telle expérience refera surface, c'est que nous sommes en mesure d'y faire face, de le revisiter afin de se mettre en paix de quelque façon à dessein d'en guérir.

Et, c'est tellement plus que cela. L'inconscient sait comment nous aider à trouver des solutions, à traverser les dédales de la vie mais encore faut-il faire appel à lui. 

Pour ce faire, établissez simplement votre requête avant de vous endormir. Lisez-la en vous la laissant ressentir puis endormez-vous en étant confiants.

Soyez assurés que le lendemain ou le jour suivant, la réponse vous arrivera. C'est simple et d'une efficacité remarquable. Essayez pour voir. 

Nous la possédons tous. Elle est à l’état de germination en nous, espérant passer de la vie ralentie à la vie active.
 
Si vous ne vous aimez pas, pourquoi les autres vous aimeraient-ils? Songez-y.
 
Avez-vous déjà monté une échelle? C’est forcément un barreau à la fois. Nous ne pouvons enjamber les barreaux. Aimer, c’est pareil.
 
Évidemment, quand on a eu des modèles, que l’on a été aimé c’est plus facilitant. Cependant, c’est pure chimère que de croire :  Que l'on ne peut s'aimer et propager cet amour parce que l'on a été rejeté par ses parents.
 
C’est assurément triste qu’à la base cet amour n’est pas été présent ou ressenti. Par ailleurs, la personne pourra commencer à développer sa capacité à aimer en étant porté vers les fleurs, la nature, les arts à titre d’exemple. En apprivoisant la compagnie d’amis. Par la suite, en vivant son quotidien en y trouvant des éléments qu’elle aime, en les valorisant. Faisant aussi des compliments aux autres. Se regarder dans le miroir et se disant qu’elle est une pure merveille de la création et qu’elle a sa place. Au début, elle fera comme si c’était intégré.  Ainsi, graduellement ce germe sera nourri et croîtra. Elle arrivera à ressentir cette source d’amour qui l’habite et la partager tout en s’aimant elle-même. C’est beaucoup plus simple qu’on ne le croit.  
 
À éviter, de ressasser les moments stériles et néfastes déjà vécus qui l’éloigneront de son objectif, les critiques acerbes et cinglantes quand elle n’a pas réussi un quelque chose qui lui tenait à cœur. Refuser de maugréer après tout et tout le monde, etc.
 
Une personne qui veut vraiment peut y arriver en gardant le cap sur la beauté, la bonté et la générosité de la vie et des gens qui la composent. Même la personne la moins privilégiée en apparence recèle de grandes richesses à partager.  À elle d’abord de les laisser émerger au lieu de mettre l’accent sur ce qu’elle n’a pas, en se comparant aux autres.

 

Tout comme si vous n’avez pas de pommes dans votre panier, vous ne pouvez en donner. Si vous ne vous aimez pas, votre façon d’aimer le sera davantage dans le but de combler vos manques. Ce ne sera pas un amour-partage, ce sera un amour-réclamation (donne-moi, aime-moi, guéris cette pl).

Peut-être avez vous déjà entendu ou même dit après une séparation d’amour ou d’amitié : « Après tout ce que j’ai fait pour lui » ou quelque chose du genre. Ce qui implique que dans cette relation, il y avait un livre de « comptes cachés ». Je fais ça « pour toi » mais je m’attends en retour donc quand je crois que je le fais pour toi, je me mens à moi-même.
 
Sans le développement d’une autonomie affective, au travers laquelle la personne apprend à combler ses besoins, soigner ses blessures émotives, tout en faisant une grande place à celui ou celle qu’elle dit aimer, elle ne pourra faire l’apprentissage de l’amour-partage.  
 
Commencer par soi, mais non finir par soi, se prendre pour point de départ, mais non pour but : se connaître, mais non se préoccuper de soi »  (Martin Buber)

Puisque nous sommes tous des artisans qui fabriquons notre quotidien et lui donnons des propos, des interprétations générant nos ressentis. Vous connaissez cette phrase : Ce à quoi je porte attention se développe?
 
Imaginons un instant vivre une période triste laquelle occupe chacune de nos pensées. Nous nous empêchons de rire avec des amis, car ce que nous vivons est grave. Quand nous échangeons avec eux, on ne parle que de ce qui nous bouleverse.  
 
Nous partageons ainsi tout le long de la journée. Aussitôt un bonjour dit, nous amenons le propos sur l’entorse que nous avons eue et ses inconvénients, notre fils qui n’a pas réussi ses examens et devra reprendre son année, notre fille qui est en peine d’amour et son méchant partenaire, notre conjointe qui n’est jamais satisfaite, notre conjoint qui ne parle pas assez, nos bobos, etc. 
 
Durant ces quelques minutes de conversation, ce qui ne va pas l’a monopolisée complètement. Imaginons maintenant que ça se produit plusieurs fois par jour. Croyez-vous que ces artisans-plaignants iront mieux en soirée?
 
Certainement pas, elles auront ancré le problème lequel sera devenu au centre de leur quotidien, peut-être de leur semaine, de leur mois et plus encore.
 
Nous pourrions nous observer, nous écouter et rectifier ce qui a besoin de l’être afin de vivre et de partager le meilleur de nous-mêmes. 

Le bonheur, ce n’est ni un cadeau du ciel ni un effet du hasard. Nous prenons bien des habitudes dans notre vie, certaines sont bénéfiques d’autres totalement nocives. Une habitude est un conditionnement duquel s’enclenche un état. 
 
Les scénarios catastrophes que l’on se projette à longueur de journée deviennent une habitude conférant à la vie, l’appellation de dureté, de misère ou d’âpreté.
 
À l’inverse, les pensées de joie, d’implication, de participation que l’on caresse face à la journée qui s’annonce développent un autre genre de scénario, faisant du quotidien une « toile vierge » au travers laquelle, les artistes que nous sommes y poseront les interprétations qui donneront comme résultat du bonheur, de l’harmonie, de la fraternité si nous le choisissons. 
 
Que l’on ne se trompe pas cependant, le bonheur est une habitude qui a des retombées énormément bénéfiques sur notre santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle. Par ailleurs, l’habitude du malheur, du perpétuel mécontement et de la victimisation produit les effets inverses sur tous ces plans.
 
Nous sommes des êtres d’habitude alors pourquoi ne pas en développer qui ennoblissent la vie sous toutes ses formes?

La vitesse, le stress, les repas peu nutritifs, fruits de la vie moderne ont des effets nuisibles sur la digestion. 
 
Sur un plan psychosomatique, les problèmes liés à l’estomac reflètent un quelque chose que l’on n’arrive pas à « broyer » afin de le« mastiquer », l’avaler et le digérer. Il y a des situations que l’on rumine sans jamais réellement y apporter de solutions par peur ou autres lesquelles restent sur l’estomac.
 
Le bon fonctionnement de chacun de nos organes est essentiel à une bonne santé. 
 
Voici quelques bases à explorer dans un premier temps : puis-je ralentir mon rythme, me donner le temps de manger et ce, dans un environnement agréable? Il semble que d’avoir de la musique douce favorise la digestion des aliments. 
 
Est-ce que je choisis des aliments sains? Quand je vois à la télé l’annonce de médicament antiacide dont on fait l’éloge et par la suite on faire croire que l’on peut se gaver d’aliments gras, piquants, etc. je suis réellement outrée. 
 
Quelles situations m’interpellent et que je n’ose régler (broyer) afin de mieux la traverser (mastiquer) et revenir à plus de quiétude (digérer) ? Quand je l’ai identifié, quelles sont les pistes de solutions et comment puis-je les mettre en action?
 
Rappelons-nous que même ce qui nous apparaît être comme une montagne, ça peut se gravir, un pas à la fois. 

La tendance à vouloir éviter ce qui nous fait mal, comme de régler des situations exigeantes ou  accueillir certaines émotions, pensées, souvenirs est assez généralisée. Selon certaines données empiriques sur 6628 personnes, il a été démontré que l’évitement engendre jusqu’à 28% des problèmes de santé, de comportements inadéquats, de la déconnexion ainsi que d'un sens d’inauthenticité.
 
Ce faisant, la qualité de vie est à différents niveaux altérée tant pour soi que pour nos proches.
 
Pourquoi vouloir éviter ce qui est? Pourquoi ne pas faire face, là maintenant? Tôt ou tard, les dérobades de l’existence vont comme  « demander » ce qui leur est imputable. 
 
Comme nous le rappelle cette citation de Victor-Lévy Beaulieu : « On ne fuit jamais assez loin et on ne se fuit jamais assez longtemps! Car toujours vous rejoint l’inadmissible ». 

Parfois, vous expliquez à un proche une situation qui vous dérange. Au lieu d’être à l’écoute, ce dernier a tendance à ridiculiser votre propos, soit en l'exagérant ou en faisant la sourde oreille.
 
La tentation est forte devant cette attitude de se dire : « que ça ne vaut plus la peine de parler, que vous n’êtes pas une personne importante et d’endurer ». Cette réaction est fréquente. Je vous suggère à la place de baliser davantage.

Quand vous voyagez, il y a des arrêts, des feux de circulation, des limites de vitesse, ce qui permet d’aller votre chemin en vous sentant confiant.
 
En communication, baliser signifie avoir des signaux avertisseurs, par exemple avec un conjoint : « Je me rends compte que tu ne me prends pas au sérieux quand je te dis que je me sens seule. Pourtant, tu rentres du travail, tu te mets sur ton portable pendant de longs moments alors que nous n’avons pas eu de moments d’échange. Je me sens comme une décoration dans la maison que l’on remarque occasionnellement. Je me sens loin de toi et je me questionne sur notre relation. Je voudrais que tu sois pleinement présent durant le souper que nous échangions et que tu réduises ton temps d’ordinateur. »   
 
Si après avoir été clair, votre partenaire n’est toujours pas à l’écoute de vos signaux,  vous aurez à évaluer la relation. Baliser, c’est s’impliquer dans les relations parce qu’elles nous tiennent à coeur.  Faute de quoi, vous allez vous mettre en colère ou  « rongez votre frein » comme le dit l’expression et finalement vous éteindre, vous résigner ou quitter la relation avec beaucoup d’amertume et fracas.  Rien de bon, n'émergera  

Qu'est-ce qui nous façonne? 

L’exemple des personnes significatives, leurs perceptions et interactions à notre égard,  nos propres actions, gestes, pensées, nos états émotionnels, nos habitudes, notre tempérament. 

Chacun de nous se construit au fur et à mesure, car tout ce qui nous habite, ce que nous manifestons laissent des empreintes ainsi que des impressions autour de nous lesquels se transforment en cristallisation.
 
De la même manière que les images d’un film se gravent sur la pellicule et forment une histoire. L’on en arrive à croire que l’on est ce qui s’est gravé et l’on stagne étant plus ou moins satisfait de notre histoire. L’on oublie trop souvent que nous pouvons interagir différemment, se reprendre en mains et faire de nouveaux sillons, tracer de nouvelles voies, produire un nouveau film avec des effets engendrant l’harmonie, la joie de vivre et le rayonnement.
 
Tout est toujours possible, si on ne se laisse pas tomber. 

Comment pourrait-on espérer des jours meilleurs si l’on adhère à cette ineptie? En croyant ce genre d’affirmation, l’on se condamne à de perpétuelles répétitions.
 
Cet adage est une condamnation enfermant certaines personnes ayant eu un passé difficile dans un « ici et maintenant »  limité et limitant. 
 
Nous avons tous et toutes, la possibilité de transformer, de modifier ce qui a besoin de l’être afin d’avoir accès à une vie nouvelle. Le passé est source d’informations, nous incitant soit à reproduire, soit à se réinventer. 
 
L’humain est un être intelligent, capable d’évoluer et rempli de potentiel. Ne nous laissons pas prendre au piège. Osons découvrir la beauté de l’existence et cultivons-la. Aimons la vie et faisons de la nôtre, un beau jardin dans lequel il fait bon vivre et partager le meilleur de soi.
 
Jardiniers, passionnés de la vie…à vos instruments à votre créativité!