Si nous ne sommes pas vigilants et laissons les mauvaises avec les bonnes, il y a un grand risque de contamination. C'est pourquoi notre libre arbitre nous donne le privilège de faire le tri.
Si nous gardons des comportements colériques, destructeurs, manipulateurs, il y a fort à parier que notre identité en sera teintée et notre environnement en souffrira.
Il y aura des répercussions, sur nos humeurs, nos choix et l'ambiance que nous dégagerons avec ceux et celles qui partagent notre quotidien. Au lieu, que nous soyons heureux, nous serons régulièrement malheureux et misérables.
Nos états ont des répercussions d'abord sur nos états d'esprit, notre santé. Ils s'en dégagent aussi une forme de "contamination" très agissante.
C'est à chacun de nous de se discipliner. D'abord, s'observer dans nos décisions, comportements, nos états d'esprit et se demander: est-ce que ma façon d'être, de faire, de vivre me rend fier?
Un jour, il se peut que nous regardions ce dont nous avons semé au travers nos expériences. Aurons-nous laissé sur notre passage une récolte qui ennoblit, valorise la vie, nos relations ou le contraire?
Est-ce que nous avons laissé des traces d'accueil, d'espérance, de détermination de par notre façon d'être, nos propos dans nos relations avec les autres?
Quand les autres se souviendront de nous, de quoi se souviendront-ils?
Comme dans les écritures, on peut être un ouvrier de la dernière heure. Par ailleurs, que de temps perdu quand on a semé à tout vent, à peu près n'importe quoi et n'importe comment sans se soucier des répercussions.
Je crois que pour développer un sentiment d'accomplissement, sont importantes ces premières semences que nous déposons dans le creuset du quotidien. Elles auront un impact significatif sur la suite des choses. Par ailleurs, si les premières semences n'ont pas été bénéfiques, il est toujours temps d'en changer. Là est notre pouvoir de choisir.
Jeudi: La créativité au service de la noblesse de la vie