Ce que nous vivons a des répercussions sur les autres et inversement.
C’est ensemble que nous construisons « notre »monde. Si nous en étions conscients de cette réalité, possiblement que nous serions plus attentifs à nos comportements et leurs conséquences au lieu de rester chacun, centré sur notre petit moi et se laisser
aller au gré de nos humeurs.
L’autonomie affective est en corrélation avec la prise en charge de ce qui nous touche, ce nous habite, ce qui se
réveille en nous. C’est notre responsabilité d’être suffisamment au fait de ce que vous vivons, afin de nous amener vers un courant vers l’épanouissement, le dépassement. Prenons un exemple :
Une personne arrive dans son milieu de travail avec un air bourru et menaçant. Elle est désagréable, réplique sèchement quand on lui parle. Même si vous la connaissez peu, vous vivrez minimalement un inconfort. À plus forte raison, quand c’est quelqu’un que vous côtoyez généralement.
Quelle influence cette personne aura t’elle? Est-ce bénéfique de répandre de l’hostilité dans un milieu? Est-ce que réellement ce comportement puéril améliore quoi que ce soit?
Une manière plus mature et respectueuse, tant pour soi et nos semblables, serait d’identifier et de gérer ce qui ne va pas. Ce faisant, cette personne n’aurait pas à déverser dans son environnement, son humeur grognonne. De plus, elle et son entourage passeraient une meilleure journée. Elle ne laisserait pas non plus un ressenti non pris en charge, qui s'endormira tôt ou tard afin de mieux demander "son dû avec intérêt2s, à un moment ou l'autre.
Face à une tache de graisse, vaut mieux l’essuyer que de l’étendre.
Il en va de même pour nos bouleversements.