Le pouvoir est une drogue qui modifie la réalité biologique, hormonale et neuronale des personnes qui l'exercent à outrance.
Le sentiment de pouvoir devient une arme en soi qui s'alimente par les décharges de testostérone et de dopamine dans le sang autant pour les femmes que les hommes. Ce qui génère un apport d'énergie et de bien-être. Ça devient comme un philtre aux vertus magiques.
Ce jaillissement hormonal que la victoire déclenche est enivrant de là l'accoutumance, la dépendance.
Des recherches menées par le Dr Robertson mettent en évidence que le pouvoir est une drogue hormonale qui fascine.
Ce qui crée l'accoutumance à toute dépendance, c'est la répétition, la recherche de cette euphorie provoquée par la "substance absorbée ou générée" par celle-ci. Dans le cas présent, c'est par l'exercice du pouvoir. Arrive un moment ou cette stimulation devient comme un mode de vie. Être esclave de ce genre de stimulation fait bien des malheureux.
De plus, la personne qui continue de garder le contrôle, à exercer son pouvoir ne rencontre pas ses zones de vulnérabilité, ne peut donc y faire face et les transcender.
Demain: "Ne dites rien, ne faites rien et ne soyez rien."