De plus, quand elle parle de la situation, elle n’exprime pas son ressenti, mais que des faits (on m’a fait ceci et cela et je trouve ça injuste…). Elle ne donne aucun bénéfice du doute à la vie ni aux personnes en cause lesquelles ont fait naître son état. À ceci s’ajoute, qu’elle passe l’essentiel de son temps à ressasser ses misères.
Vous croyez que j’exagère. J’aimerais bien, mais ce n’est pas le cas. À plus ou moins grande échelle, cette réalité s’exprime, peut-être même dans votre quotidien, vous qui lisez ce billet.
Mettre à mal nos défenses naturelles, baigner dans une détresse psychologique ne peut qu’engendrer maladies et/ou comportements indésirables lesquels ne vont pas se dissoudre comme neige au soleil.
Tous les événements que nous vivons –l’information- sont encodés par des molécules messagères qui viennent de toutes les cellules du corps (Rossi, chercheuse sur le cancer du foie).
Cette interprétation est traduite, transmise et parfois figée, arrêtée, selon l’état émotionnel de la personne générant une désorganisation progressive. Il en résulte, tôt ou tard, des problèmes de santé, comportementaux et relationnels. À chacun de nous, d’y voir.