Quand je pense qu’un jury composé 7 femmes et 5 hommes ont regardé des centaines de photos, deux vidéos présentant des meurtres sordides, de la torture, des agressions et de la nécrophilie féminine et ont donné leur assentiment à ce genre de publication. Je suis découragée.
Tout ça frappe l’imaginaire, n’en doutons pas.
Pourtant, l’on s’indigne quand l’on voit des meurtres du genre massacres à la scie, de la tuerie d’enfants, des règlements de compte faits par des conjoints possessifs, abusifs, qui ne peuvent tolérer avoir « perdu leur possession » et qui assouvissent leur hargne en tuant leurs enfants. Et, on a raison de le faire.
Il y a cependant un manque de cohérence, car comme le dit l’expression « Les bottines doivent suivre les babines ». Nous sommes tellement permissifs que nous n’encadrons plus rien, banalisons tout, au prix de la liberté d’expression.
Presque toutes les semaines, nous assistons à des scènes d’horreur rapportées par les médias. On exprime notre haut-le-cœur devant de tels gestes, on crie à l’outrage. Quand nous pouvons interdire l’horreur, nous ne le faisons pas.
Si ça, c’est une société qui progresse, et bien moi, je ne trouve pas ça édifiant. Si c’est à partir de ce genre « d’art » qu’on nourrit l’imaginaire de nos jeunes, je me demande comment ils pourront apprendre à développer leur discernement et à avoir un esprit sain dans un corps sain.
Mais où, est donc passé notre gros bon sens?