Une amie a vécu dernièrement un épisode très difficile. En effet, des pierres dans la vésicule biliaire se sont promenées. Ambulance, hôpital, etc. Par la suite, elle a dit que la crise a tellement été forte qu'elle a pensé qu'elle vivait ses derniers moments.
Cette amie est une femme brillante, intelligente, débordante de qualités de coeur et de ressources. Elle avait du mal à se décider à savoir si elle était en relation avec le bon partenaire. Suite à différents constats, tiraillements internes, des questionnements sans fin surgissaient.
Vu de l'extérieur, les pierres d'achoppement semblaient se multiplier. Il apparaissait assez évident que ça n'allait pas vers une relation épanouissante.
Lors de ses réflexions, elle remettait en question les réponses qui émergeaient, les contestant systématiquement. On peut dire qu'elle faisait du déni. C'est-à-dire qu'elle leur cherchait continuellement des explications "rationnelles" désavouant ainsi ses ressentis.
Tant la peur de se retrouver seule que celle de s'engager avaient pris le contrôle. Vouloir, mais pas trop, un stratagème qui a duré des mois et des mois, jusqu'à la rendre résolument malade.
Ce faisant, elle a pris une décision, rompre. Je lui ai demandé si elle était confortable avec sa décision. "Je suis très confortable dans ma décision de mettre fin à la relation amoureuse. Suite à mon expérience dimanche, c’est devenu clair, net et précis que je devais mettre fin à la relation. Je ne me questionnais même plus. Je savais et je sentais que c’était LA décision".
Je suis contente de savoir qu'elle se rétablit et qu'elle est davantage en paix. Par ailleurs, l'intelligence de son corps aura bien "saisi" qu'en cas de turbulences, c'est en la rendant fortement malade qu'elle devient à l'écoute de ce qui l'habite.
Comme c'est une personne qui a de la difficulté à prendre des décisions, il n’y a pas à s'étonner que sa vie soit ponctuée d'épisodes de malaises et maladies.
Mercredi: Que faire pour cesser de vivre dans la peur?