Je suis littéralement ébranlée par le manque de cohérence dont nous faisons preuve.
Je me demande sérieusement si les mots "avoir le respect de nos valeurs" a encore une signification pour nous et quel genre de messages on envoie à nos jeunes.
Je cite des exemples très d'actualité.
Quand il y a eu une manifestation et du bris à l'hôtel de ville de Montréal. Selon les images vues à la télévision, celle-ci a été empreinte de violence.
Quand les autorités de la Ville ont sanctionné, le discours entendu dans une partie de la population et les médias a été: est-ce trop sévère? N'était-ce pas excessif comme sanction? etc.
Nous avons un système qui permettra l'étude des faits et en tirera des conclusions. Je n'en suis pas sur le fond, ça ne relève aucunement de mes compétences, j'en suis sur la forme.
Le maire Tremblay était réputé faire de l'aveuglement volontaire, ce qui a été largement critiqué. Le maire Coderre prend des décisions et les assume générant aussi plein de mécontentementi.
Dans un autre créneau, il y a eu dans les médias des revendications puisqu'on annonce qu'il y a un radar-photos pour sévir en cas de non-respect des limites de vitesse qui est installé parfois dans certains secteurs et à d'autres moments seule la pancarte l'annonçant l'est. Les automobilistes deviennent comme habitués à la pancarte et ne font plus attention. Quand il y a le radar-photos, ils reçoivent des contraventions quand ils dépassent les limites permises. Semble-t-il que ça n'a pas de sens, que l'on devrait peut-être ... sonner une cloche pour aviser que le radar-photos est en place?
Ben coudonc, est-ce que l'on peut transgresser les lois quand on n'est pas sous surveillance?
Autre constat, lors de l'écoute de certains témoignages à la Commission Charbonneau, on aurait bien voulu que quelqu'un dénonce les pratiques qui ont mené à toute cette corruption dont nous citoyens avons été victimes. Au lieu de cela, plusieurs ont profité ou coopéré directement ou indirectement à ces stratagèmes avec les résultats que l'on connaît.
Nous sommes plusieurs à être indignés de toutes ces malversations et voudrions bien que les personnes ayant collaboré soient sanctionnées. Du moins, c'est ce que l'on dit haut et fort.
Mais alors, on veut ou pas aspirer à de l'imputabilité? Rien n'est parfait, j'en conviens. Bien des décisions à plusieurs niveaux sont discutables.
Il me semble qu'il faudrait bien s'brancher, par ailleurs. Je ne peux m'imaginer dans les discussions familiales vouloir inculquer le sens des responsabilités à nos jeunes et du même souffle, trouver acceptables certaines situations contraires à ces mêmes lois et valeurs que l'on "semble" préconiser.
Si c'est vrai que nous enseignons par l'exemple, je dis: "Bonne chance à la relève".
Mercredi: Construire sa maison dans un cimetière
Je me demande sérieusement si les mots "avoir le respect de nos valeurs" a encore une signification pour nous et quel genre de messages on envoie à nos jeunes.
Je cite des exemples très d'actualité.
Quand il y a eu une manifestation et du bris à l'hôtel de ville de Montréal. Selon les images vues à la télévision, celle-ci a été empreinte de violence.
Quand les autorités de la Ville ont sanctionné, le discours entendu dans une partie de la population et les médias a été: est-ce trop sévère? N'était-ce pas excessif comme sanction? etc.
Nous avons un système qui permettra l'étude des faits et en tirera des conclusions. Je n'en suis pas sur le fond, ça ne relève aucunement de mes compétences, j'en suis sur la forme.
Le maire Tremblay était réputé faire de l'aveuglement volontaire, ce qui a été largement critiqué. Le maire Coderre prend des décisions et les assume générant aussi plein de mécontentementi.
Dans un autre créneau, il y a eu dans les médias des revendications puisqu'on annonce qu'il y a un radar-photos pour sévir en cas de non-respect des limites de vitesse qui est installé parfois dans certains secteurs et à d'autres moments seule la pancarte l'annonçant l'est. Les automobilistes deviennent comme habitués à la pancarte et ne font plus attention. Quand il y a le radar-photos, ils reçoivent des contraventions quand ils dépassent les limites permises. Semble-t-il que ça n'a pas de sens, que l'on devrait peut-être ... sonner une cloche pour aviser que le radar-photos est en place?
Ben coudonc, est-ce que l'on peut transgresser les lois quand on n'est pas sous surveillance?
Autre constat, lors de l'écoute de certains témoignages à la Commission Charbonneau, on aurait bien voulu que quelqu'un dénonce les pratiques qui ont mené à toute cette corruption dont nous citoyens avons été victimes. Au lieu de cela, plusieurs ont profité ou coopéré directement ou indirectement à ces stratagèmes avec les résultats que l'on connaît.
Nous sommes plusieurs à être indignés de toutes ces malversations et voudrions bien que les personnes ayant collaboré soient sanctionnées. Du moins, c'est ce que l'on dit haut et fort.
Mais alors, on veut ou pas aspirer à de l'imputabilité? Rien n'est parfait, j'en conviens. Bien des décisions à plusieurs niveaux sont discutables.
Il me semble qu'il faudrait bien s'brancher, par ailleurs. Je ne peux m'imaginer dans les discussions familiales vouloir inculquer le sens des responsabilités à nos jeunes et du même souffle, trouver acceptables certaines situations contraires à ces mêmes lois et valeurs que l'on "semble" préconiser.
Si c'est vrai que nous enseignons par l'exemple, je dis: "Bonne chance à la relève".
Mercredi: Construire sa maison dans un cimetière
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