Le corps, notre meilleur ami, tente de nous prévenir que « l’on est à côté de nos souliers ». Que l’on ne tient pas compte de soi et que ce faisant notre pression monte, monte et monte. Espérant que les messages d’inconfort vont finir par faire leur chemin et qu’il y aura rectification de nos comportements.
Quand l’humain continue de faire la sourde oreille, il ne donne pas beaucoup d’alternatives au corps lequel est muni d’un système de survie. Eh oui, il est ainsi constitué. Il fait tout pour nous maintenir le plus en forme possible. De là, l’ensemble de régulateurs dont chacun de nous sommes dotés.
Devant notre fermeture, il nous ramène brutalement à soi en déclenchant une maladie qui fait office de régulateur en nous ramenant à l’écoute de ce qui s’exprime en nous et par le fait même, dévie notre attention du problème qu’on laissait perdurer.
La maladie fait souvent la jonction entre notre « qui je suis en devenir » et notre façon de gérer notre vie, et ce, juste avant que l’on « disjoncte pour de bon ».
Malgré tout, il arrive que ce ne soit pas suffisant.