Pour eux, ça compense parce que les deux parents travaillent à l’extérieur. Ou bien qu’un des deux parents est à la maison donc, celui-ci se tape tout l’ordinaire. Ce faisant, les jeunes déploient toute leur énergie avec ces nouveaux gadgets achetés à grands frais par des parents qui souvent ont de la difficulté à joindre les deux bouts. Mais bon, si on veut que notre ado soit comme les autres, il ne faut pas lésiner. Au diable, les dépenses!
Et soudain, les parents ne comprennent pas l’engouement des jeunes qui sont « pluggés » à longueur de journée, complètement
accros à leurs « bidules » sophistiqués.
Ils font du social. Ils rentrent à la maison après l’école quand ils sont encore en âge d’avoir un minimum de règles, en maugréant, puis s’enfoncent dans le coin de leur lit pour aller texter, chatter ou quelque chose du genre.
Ils engendrent ainsi la colère des parents qui les traitent d’ingrats, leur disent qu’ils ne sont pas en pension "icit", qu’ils devraient faire leur part, qu’ils en reviennent ben de ne pas être considérés autrement que comme un guichet automatique ou la femme de
ménage.
Après s’être époumonés, sans aucun résultat, ils abdiquent, jusqu’au prochain débordement.
Finalement, d’où vient le problème? De ce qui se passe maintenant? ou de ce manque d’introspection afin de définir notre rôle parental et les valeurs que nous, parents, voulons inculquer à nos enfants? Est-ce que les actions que l’on posent sont en lien avec ceux-ci?
La question se pose bien que le problème ne soit pas si simpliste.
La bonne nouvelle, c’est que
l’on peut toujours apporter des améliorations, peu importe la détérioration du
climat familial qui s’est installée.