Dès notre arrivée en ce monde, nous sommes incités à faire face à la peur. Nous sortons d’un milieu de vie confortable où nous avons séjourné autour de 9 mois. Nous affrontons la lumière, l’air, le contact avec d’autres humains et un énorme inconfort. On nous brasse, tape dans le dos pour nous forcer à respirer, à crier, on coupe le cordon ombilical, etc.
Qu’on le veuille ou non, c’est comme si l’on nous dit : « bienvenue dans le monde des expériences mon p’tit ». Le message de la vie est sans équivoque.
Par la suite, certains humains voudraient se replier et retrouver cette « zone de confort »à l’abri de toutes éventualités. Ils souhaitent rester dans un coin, ni vu ni connu, sans avoir à braver l’inexploré, sans parfaire leur savoir-être et faire, ni exercer leur potentiel. Ce souhait est contre nature.
Afin de contrer cette attirance vers une fausse sécurité, l’humain pourrait voir, ces appréhensions, comme des messages d’éveil lui permettant de se questionner à savoir : comment se préparer dans telle situation. Par moment, il lui faudrait plonger, car il n’aura pas de temps de préparation. En y consentant, il jouirait d’une créativité plus exacerbée, tout simplement.
Il constaterait alors qu’il est beaucoup plus compétent qu’il ne le supposait. Il se surprendrait lui-même. Ce faisant, il prendrait plaisir à se dépasser au lieu de se « tordre de peur » devant une expertise à parachever.
Ainsi, il renouerait avec son essence. Le terrien est un être expérientiel. La nature humaine est participative. C’est inné de relever des défis. À force de se conditionner à la peur de perdre, de ne pas être à la hauteur, etc., il a fini par « anesthésier » son esprit
d’initiative.
« L’homme trouve sa raison d’être en surmontant sa difficulté et non en se courbant devant elle. » Dr Thurman Fleet