Évidemment, le passage semble plus difficile à traverser. Par ailleurs, toutes ces réactions ont aussi engendré une envie souvent bien inconsciente de guérir enfin pour participer pleinement à la vie et proposer des relations plus saines. Ce faisant, l’humain quelque part en arrive à lâcher prise et envisage davantage le fait qu’il a du pouvoir sur le changement, car il a sa part de responsabilité face à ce qu’il vit.
Pour certaines personnes, ce processus prend des années à s’enraciner, car l’humain blessé se voit inconsciemment, comme incapable d’ouvrir sa boîte de pandores, afin de se remettre en question. Quand il souffre, il rejette la cause de ses souffrances sur l’autre, sur les autres. Ce faisant, comme il ne se remet pas en cause, il demeure quant à sa paix intérieure dépendant des conditions extérieures. Il croit contrôler alors que
c’est tout le contraire, il est très réactif et s’enfonce dans un marasme qui
devra être visité, reconnu et pris en charge avec tendresse afin de vivre
heureux.