quelqu’un? Certainement pas. La solitude choisie est assurément très bénéfique. D’ailleurs pour être bien avec les autres, il est primordial d’être bien avec soi.
Quelques formes :
La solitude qui pourrait être temporaire causée par des situations de maladie, pertes de capacité, mortalité, liens familiaux défaits ou déménagement, perte d’emploi, nouvel emploi, etc.
La solitude restrictive quand la personne est prise à partie par ses pairs. Elle est bafouée, rejetée, ridiculisée, jugée, violentée. Elle se tient à l’écart.
La solitude engendrée par la personne qui se juge inintéressante ou qui entretient différentes peurs (se faire avoir, utilisée, manipulé, etc.) parce qu’elle n’a pas guéri de son passé. Elle n’a pas développé ce qui l’amènerait à se faire davantage
confiance.
La solitude de la personne qui rejette les autres ne les trouvant pas à la hauteur, etc..
La solitude dans le sens de l’isolement choisi pour faire le point, méditer, s’intérioriser.
La solitude provoquée par l’isolement social laquelle est très néfaste, car elle est due à des conditions répulsives pour beaucoup de nos semblables (problèmes santé mentale, handicap physique, pauvreté, analphabète, race, couleur, culture, et religion).
Dans un premier temps, il est souhaitable de faire une réflexion sur quel genre de solitude je vis et pourquoi.
Est-ce que je la meuble bien? Est-ce que celle-ci est bénéfique et pourquoi?
Toute solitude que je provoque, car je ne me sens pas bien avec les autres, que j’ai peur, devrait être réévaluée.
La solitude n’est pas un moyen de se protéger, ni de se mettre à l’abri de quoi que ce soit, ni de s’empêcher d’évoluer en
s’abstenant de faire des rencontres et des expériences de vie.
Faire de l’évitement amène tôt ou tard à vivre de l’anxiété. De plus, l’humain est un être d’expérience. Il se connaît au travers
ses interactions avec les autres et il apprend à découvrir ses semblables. S’il se cache, il ne vit pas, il survit.
Dans la 2e partie, nous verrons les bienfaits et désavantages possibles de la solitude.
Dans la 3e partie, je vous donnerai quelques moyens pour ne pas transformer la solitude en isolement.