La difficulté à s’affirmer comme tel, vient souvent de nos expériences antérieures, liées à des blessures non guéries, lesquelles nous teintent de croyances qui nous font déduire subjectivement des jugements posés à priori sur ce que l’on vit.
Qu’est-ce qui est vrai? Ce qui a été dit ou ce qui a été imaginé. Notre perception devient erronnée.
J’ai eu dernièrement une expérience qui m’a secouée. Il y avait un conflit entre des tierces personnes. Une d’elles m’en parlait et j’essayais maladroitement, je dois bien l’avouer, d’apporter de nouveaux éclairages face à cette situation. L’atmosphère était lourde.
Une personne me dit impérativement : « Diane règle ça » et sur le coup, je lui ai répondit : « C’est pas moi, j’ai rien fait ».
Ce petit épisode m’a permis bien des réflexions. J’étais sur la défensive comme prise en défaut. Qui a répondu, croyez-vous?
Certainement pas l’adulte que je suis généralement, mais la p’tite fille qui a certains moments de sa vie s’est sentie accusée à tort.
Pourtant en aucun temps, la personne ne m’avait accusée de quoi que ce soit. J’ai vérifié ultérieurement le pourquoi de cet impératif. Elle m’a répondu qu’elle avait la conviction que je saurais concilier les différends.
À nous d’observer ces failles qui viennent nous dire que notre vulnérabilité n’est jamais bien loin. Quand ça se produit, il est important de se ressaisir tout en allant retrouver la partie blessée en nous, afin de l’aider à cicatriser ce qui a besoin de l'être, la rassurer et permettre à l’adulte mature de reprendre la situation en main rapidement.